Environ 30 millions de boites de médicaments contrefaits sont saisis, chaque année, aux frontières des pays de l'Union européenne. Selon la directrice de l'Association de l'industrie pharmaceutique Katarina Slezáková, personne ne sait combien de tels médicaments échappent aux contrôles. Elle estime également que le nombre de contrefaçons s'accroît consécutivement aux achats de plus en plus fréquents effectués par des pseudo-pharmacies prèsentes sur internet sans le moindre contrôle. Et lutter contre les remèdes contrefaits réclame beaucoup de moyens.
Selon les statistiques, la moitié de toutes les distributions des contrefaçons se déroule par l'intermédiaire de la vente sur internet, où il est très difficile de dépister le contrefacteur. Selon les estimations, les bénéfices de ce commerce frauduleux dépassent 500 fois l'investissement d'origine. Matej Petrovič de la section pharmaceutique et de la politique du médicament auprès du ministère de la santé a informé que la présence de ces contrefaçons dans la chaîne légale pharmaceutique en Slovaquie est minime. Le problème reste la vente par internet. Quand le patient y voit le mot pharmacie automatiquement il y croit. Matej Petrovič a informé aussi que la vente des remèdes par internet est chez nous régulée par la mise en oeuvre d'un logo commun. Celui-ci ne peut être délivré que par une officine pharmaceutique légalement autorisée. Le logo commun identifie une telle pharmacie reconnue. Par internet ne peuvent être vendus que les remèdes enregistrés par L'institut national pour le contrôle des médicaments.
Cette année, l'agence nationale de police criminelle a découvert 11 portails, aussi en langue slovaque, qui se livrent au commerce de remèdes contrefaits via internet.
La Commission européenne, dans l'intérêt de la protection des consommateurs a émis une règlementation qui responsabilise et enjoint l'industrie pharmaceutique dans les pays de l'UE à lutter contre les médicaments contrefaits de manière plus efficace.
source : Zdravotnicke noviny
