La réunion de Bratislava des 27 du commerce extérieur

La réunion de Bratislava des 27 du commerce extérieur

Gros plan sur la réunion de Bratislava des 27 du commerce extérieur et la question sensible sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement et le traité de libre-échange CETA. Dans le cadre de la présidence de l'Union Européenne, s´est tenue une réunion informelle à Bratislava Reduta. Les ministres du commerce des États membres de l'UE ont eu « une discussion franche » sur le sujet, en Slovaquie, vendredi 23 septembre. À moins de deux mois de l'élection présidentielle américaine et alors que les discussions piétinent, plus personne ne croit aux chances de parvenir à un accord d'ici à la fin de l'administration Obama. La commissaire européenne au commerce, la Suédoise Anna Cecilia Malmström était pourtant plutôt optimiste avant la réunion de Bratislava :

« Surtout nous allons discuter le CETA, parce que c'est la proposition la plus urgente, j'espère que l'on aura la possibilité avec les ministres, de discuter et de se préparer pour prendre une décision plus tard.»

Les 27 qui ont eu également un dîner de travail la veille avec le ministre canadien du commerce, Chrystia Freeland, et qui après quelques divergences et une réunion de près de 7 heures ont établi les conclusions suivantes. selon le ministre de l´économie de la République Slovaque, Peter Žiga, « Cet accord comprend les domaines très sensibles pour le public, même ici, à Bratislava nous avons eu une manifestation. C'est la raison pour laquelle nous nous sommes mis d'accord que la commission européenne, avec le Canada, va préparé une déclaration commune qui devrait expliquer les questions litigieuses, en autre, sur les services publics, la protection des investissements, et la justice international. Les États membres se sont mis d´accord pour que la proposition soit soutenu par les ministres du commerce à la rencontre extraordinaire qui aura lieu le 18 octobre au Luxembourg ». Lors de cette réunion informelle des 27 du commerce, il est apparu évident que finaliser de TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement) était irréel. La tentation de signer à la va-vite un « TTIP light » aurait disparu, selon plusieurs sources diplomatiques bruxelloises.

En avril, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président américain avaient bien tenté de forcer le destin, mais ils y ont renoncé face à l'opposition, notamment, de François Hollande : « la France, à ce stade, dit non » au TTIP, avait déclaré le président de la République. Alors qu'un quinzième round de négociations débute à New York, le 3 octobre, dans un climat plus que morose, il s'agit désormais pour les ministres européens de clore proprement cette phase de trois ans particulièrement frustrante, qui a mobilisé les opinions publiques comme jamais. Dans certains pays (l'Allemagne, l'Autriche, la France ou la Belgique), la gauche, les populistes et la société civile sont clairement contre.

Source: Jean-Daniel Angibaud RSI, Secrétariat présidence SK Conseil de l'Union européenne

Jean-Daniel Angibaud Foto: SITA

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