Quitter l’Europe n’apportera rien de meilleur

Quitter l’Europe n’apportera rien de meilleur

Dans 4 des pays fondateurs de l'UE, l'heure est à la préparation d'élections majeures. Le chef de la diplomatie slovaque Miroslav Lajcak n'en attend pas de résultats catastrophiques, car selon lui, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas ou l'Italie sont des pays qui ont un fort potentiel démocratique. Selon ses propos, bien que dans presque chaque pays un certain courant anti-européen se manifeste à l'initiative de certains partis, il faut reconnaître et constater que personne n'a jamais offert aucune autre alternative en remplacement de l'Union. L'attention, ces derniers temps, est orientée aux élections présidentielles en France. Les politologues déclarent que si Marine le Pen remporte les élections cela pourrait avoir des conséquences fatales pour l'UE. Le ministre slovaque rejette toute réflexion hypothétique et demeure persuadé qu'être membre de l'UE est pour chacun de ses pays membre plus avantageux que rester hors de l'UE. Aujourd'hui, il est difficile d'imaginer quelque chose de meilleur que le marché libre.

Il est bien, selon le ministre slovaque que l'Allemagne qui représente une locomotive politique et économique de l'UE fasse exception avec deux candidats aux élections pro-européennes. Cela est dû aussi au fait que les Allemands sont rationnels et sont bien conscients qu'aucune autre alternative ne serait avantageuse pour eux.

Selon Miroslav Lajcak, la croissance des forces antieuropéennes est la conséquence du fait que les élites, ainsi que les institutions de Bruxelles s'éloignent de la vie réelle. On s'érige contre le système si celui-ci ne répond pas aux attentes, si on ne comprend pas le langage dont on parle, si on ne procède pas à la recherche de solutions des problèmes qui affligent les personnes. L'essentiel est d'écouter les citoyens, aller au devant de leurs problèmes, le chômage, la sécurité, et y remédier, que dans chaque pays ses citoyens constatent que les institutions européennes sont capables de résoudre aussi les problèmes comme celui de la migration. Si la réponse que nous apportons est meilleure, les partis antisystème disparaitront au fur et à mesure d'eux-mêmes.

Tatiana Minarovičová Foto: SITA

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