Groupe de travail pour les aliments de double qualité

Groupe de travail pour les aliments de double qualité

Les pays du V4 (Slovaquie, Tchéquie, Hongrie, Pologne), la Bulgarie et la Roumanie vont créer un groupe commun de travail qui se consacrera aux aliments de même marque ayant la double qualité.

Selon la ministre slovaque de l'agriculture Gabriela Matecna, après les négociations avec la commissaire européenne pour la justice, la protection du consommateur et l'égalité de sexe, Vera Jourova, les résultats de leurs contrôles seront publiés sur la page spéciale d'internet où seront signalés les produits pour lesquels une double qualité a été confirmée.

La ministre slovaque a souligné que si un produit alimentaire a le même conditionnement mais un contenu différent, éventuellement un poids différent, cela est irresponsable et discriminatoire pour le consommateur. Gabriela Matecna incite à ce que ces produits soient spécialement signalés, comme étant un autre type de denrée alimentaire ou d'un autre conditionnement. S'opposer à la double qualité des denrées alimentaires concerne les inspections contrôlant le respect des règles commerciales dans les pays respectifs. Comme ce problème ne concerne pas tous les pays de l'UE, il est difficile d'imaginer la création d'une nouvelle législation européenne dans ce domaine.

La ministre slovaque a souligné que même s'il est question d'une qualité différente d'aliments d'une même marque, il ne s'agit pas pour autant d'aliments nuisibles à la santé. Tous les ingrédients contenus sont autorisés. Le problème consiste dans le fait que ces aliments sous un même conditionnement présentent un contenu de valeur nutritionnelle et de poids différents. Il conviendrait donc que les producteurs spécifient sur leurs produits de manière clairement identifiable pour le consommateur que le produit concerné a par exemple en Autriche une autre composition que celui acheté en Slovaquie. Chaque citoyen de l'UE doit pouvoir acheter des produits d'une même marque dans une qualité identique sans égard à la région ou au pays auxquels il est commercialisé. Aux dires de Gabriela Matecna, nous avons un marché européen commun, des consommateurs communs et ce comportement, nous le considérons comme une tromperie vis-à-vis du consommateur.

Tatiana Minarovičová Foto: TASR

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