La politique non, Facebook oui

La politique non, Facebook oui

Les jeunes Slovaques ne s'intéressent pas à la politique. 26 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans ne suivent pas du tout la politique intérieure et ne lisent aucun article politique. 41 % d'entre eux regardent une fois par semaine un article sur la politique slovaque de la presse ou sur internet. C'est ce que montre l'étude d'opinion publique réalisée par l'agence MVK pour l'Institut d'analyses stratégiques de l'Académie slovaque des sciences. 1600 personnes ont été interrogées en novembre. L'étude a été présentée ce jeudi 14 décembre lors d'une conférence de presse et fait partie du projet Analyse sociale de la Slovaquie.

Une heure par jour, au minimum

L'étude a confirmé que les médias sociaux jouaient un rôle fondamental dans la vie des jeunes gens. 65 % d'entre eux qu'ils passent plus d'une heure par jour sur Facebook. Seuls 3,5 % n'utilisent pas ce réseau. Une domination de ce média qualifiée de dramatique par le chef de l'Institut Juraj Draxler qui a constaté :

« En ce moment, nous vivons à l'ère Facebook. Ça nous pousse à faire une autre étude qui suivra dans quelle mesure les gens sont des utilisateurs passifs ou actifs des réseaux sociaux et de l'internet. »

C'est où, la Corée du Nord ?

Et monsieur Draxler de conclure que c'était aussi un appel aux psychologues, sociologues et anthropologues. L'étude a aussi démontré que les gens ne croyaient plus aux médias traditionnels. Presque 40 % des personnes interrogées de tout âge ont déclaré qu'ils préféraient suivre les médias alternatifs. L'étude a sondé non seulement leur intérêt pour la politique, mais aussi les connaissances de base qu'ils avaient du monde qui les entoure. Un peu plus de la moitié seulement pouvait dire correctement le nombre de membres comptait l'Union européenne, pensaient que la superficie de l'Allemagne était plus grande que celle de la France ou pouvaient situer la Corée du Nord. Les Slovaques font dans ce domaine beaucoup mieux que les Américains selon Draxler, où la proportion tombe à 36 %.

Les études d'opinion publique sont selon le chef de l'Institut un reflet intéressant de l'humeur, des attitudes et des connaissances des citoyens, même s'il s'agit là d'une infime partie des activités de cette institution.

tasr

Jacques Hoflack Foto: TASR

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