La Slovaquie, un aimant pour les investisseurs

La Slovaquie, un aimant pour les investisseurs

Après la chute du rideau de fer, Volkswagen s'installe en premier dans le pays, et ouvre la voie à d'autres investisseurs.

Quand on évoque la Révolution de velours, les Slovaques se souviennent surtout du cliquètement des porte-clés dans la ville. Les hommes d'affaires se rappellent eux que la chute du mur ouvre la porte à des marchés jusqu'alors fermés à l'Est et qui désormais leur ouvre les bras. Dont la Slovaquie. Le pays n'a pas été seulement un moyen d'écouler les produits excédentaires de ces entreprises, mais il a aussi charmé les investisseurs. Alors que la plupart des entreprises stratégiques du pays étaient privatisées les années qui suivirent, des grands investisseurs sont arrivés sur le marché, attirés par la main d'œuvre bon marché et qualifiée, et qui ne manquait pas, tout comme une situation géographique intéressante et une bonne infrastructure. Le gouvernement était très motivé et n'a pas hésité à motiver la venue des investisseurs avec des aides à l'investissement et autres stimuli. Si ces avantages accordés furent critiqués par beaucoup à l'époque, les critiques se taisent quand il s'agit d'évoquer le nombre d'emplois créés, et ce que ces entreprises ont rapporté en taxes dans les caisses de l'Etat.

La plus grande entreprise en Slovaquie

Le premier des grands investisseurs à s'implanter en Slovaquie fut Volkswagen en 1991. Le géant allemand de l'automobile décide alors de s'installer à la périphérie de Bratislava, un hall de production occupant alors 112 employés. Ils commencent avec la Passat. Personne ne se doute alors que vingt ans plus tard l'entreprise deviendrait le premier employeur du pays, avec 13 mille ouvriers et que l'automobile deviendrait littéralement le moteur de l'économie slovaque.

La poule aux œufs d'or américaine

Le géant américain U. S. Steel s'est installé à Kosice, pendant longtemps numéro 1 sur le marché slovaque et plus grand employeur du pays pendant des années avant que Volkswagen ne lui ravisse ce titre. Il y a 18 ans, le Premier ministre de l'époque Mikuláš Dzurinda annonçait l'accord sur l'entrée stratégique de l'investisseur américain dans le capital de l'entreprise la plus grande de Slovaquie - l'usine sidérurgique de Slovaquie de l'est. La production d'acier agonisait et l'entreprise était alors au bord de la faillite.

hn

Jacques Hoflack Foto: TASR

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