Changements dans le domaine de l’enseignement en alternance

Changements dans le domaine de l’enseignement en alternance

Le Ministère de l'enseignement, de la science, recherche et du sport prépare des changements dans le système pour atteindre le but dans l'enseignement d'alternance. Son objectif est d'ici à 2020 d'engager plus de 12 mille élèves dans la voie de l'enseignement d'alternance. C'est pourquoi le ministère prépare un amendement à la loi sur l'enseignement professionnel et la préparation des élèves en coopération avec les employeurs. L'objectif que se donne le ministère est d'intensifier le recrutement des élèves dans un projet d'enseignement en alternance. Mme Martina Lubyova, ministre de l'enseignement, de la science, recherche et du sport de préciser :

« A l'heure actuelle, nous enregistrons plus de 3 mille élèves impliqués dans le système d'enseignement en alternance. Pour atteindre notre objectif, nous avons besoin d'introduire encore dans le système plusieurs milliers d'élèves. C'est un objectif ambitieux, mais je pense que grâce aux modifications apportées au système, nous pourrions y parvenir. Nous sommes parvenus à éliminer la faible motivation manifestée par les écoles quant à l'ouverture de classes consacrées à ce type d'enseignement en alternance», a précisé la ministre.

L'une des intentions de l'amendement porté à la loi au-delà du soutien apporté par l'État à l'enseignement en alternance est aussi l'accroissement de la motivation des employeurs de proposer ce type d'enseignement par la mise en place de certains stimulants fiscaux, mais aussi d'adapter les programmes de l'enseignement dispensé par l'État aux besoins du marché du travail. La nouvelle loi propose également la possibilité aux écoles privées d'exister sous forme d'école d'entreprise.

Aux dires de Lenka Dorčáková de l'Institut de la formation professionnelle, qui comprend l'enseignement en alternance, l'intérêt des élèves pour ce type d'enseignement s'accroît, par ailleurs le député de l'opposition Branislav Gröhling déclare que l'on peut constater un intérêt pour les écoles secondaires professionnelles inférieur à ce qui en était attendu.


Kristína Hanáková, Foto: TASR

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