Le nouveau gouvernement slovaque est né

Le nouveau gouvernement slovaque est né

Aujourd'hui 22 mars 2018, le président de la République slovaque, Andrej Kiska vient de nommer officiellement monsieur Peter Pellegrini (Smer-SD) nouveau premier ministre du gouvernement slovaque et d'accepter sa seconde proposition d'attribution des postes ministériels dans son gouvernement. Désormais, la fonction de ministre de l'Intérieur est occupée par l'ancien ministre de la Santé publique Tomas Drucker (Smer-SD). Les rênes que tenaient ce dernier ministre seront désormais prises en mains par son ancienne secrétaire d'État Andrea Kalavská (Smer-SD). Richard Raši (Smer-SD) s'est vu confier la fonction de vice-premier ministre pour les investissements et l'informatisation. Gábor Gál (Most-Híd) détiendra le portefeuille de ministre de la Justice et le ministère de la Culture est placé sous l'autorité de Ľubica Laššáková (Smer-SD). Hormis ceux-ci, toutes les autres fonctions ministérielles demeurent assurées par les ministres en place dans le précédent gouvernement dirigé par R. Fico.

Comme il est d'usage, après que le président de la République ait nommé le nouveau gouvernement, celui-ci se réuni pour tenir sa première session au cours de laquelle les ministres adoptent la déclaration de politique générale. Ensuite, requête est déposée auprès du président du Parlement slovaque le priant, selon la Constitution, de convoquer les députés du parlement. Par la suite, ces derniers procèdent au vote de confiance au gouvernement. La vote de confiance devrait se dérouler demain 23 mars.

Après sa nomination au poste du ministre de l'Intérieur, Tomáš Drucker, se dit déterminé à aborder résolument la question de l'attribution des postes dans des organismes gouvernementaux de son ressort, y compris celui du président du Corps de police slovaque occupé actuellement par Tibor Gašpar. C'est ce qu'a déclaré monsieur Drucker à l'issue de la rencontre, hier mercredi, avec le président de la République slovaque Andrej Kiska.

Néanmoins, pour l'instant il n'a pas précisé s'il destituerait monsieur Gašpar pour le remplacer par une autre personnalité appartenant au corps de police. Tout d'abord veut-il avoir un entretien en tête à tête avec l'actuel titulaire. Le nouveau ministre de l'Intérieur a reconnu que le président Andrej Kiska s'était enquis du sort du président actuel du corps de Police. « Je suis capable d'agir très vite mais en l'occurrence je ne sais pas vous dire si ma décision prendra plusieurs jours ou plusieurs semaines. Il serait déraisonnable de prendre une décision sur un coup de tête sans même y avoir mûrement réfléchi. D'autant plus que je n'ai pas encore eu la possibilité de m'entretenir en profondeur avec monsieur Gašpar », a soulignéTomáš Drucker. En même temps il a reconnu qu'à titre personnel il aurait souhaité poursuivre sa mission au poste de ministre de la Santé publique. Il s'est décidé à franchir le pas après avoir longuement débattu avec le nouveau Premier ministre, Peter Pellegrini, lui ayant expliqué que sa nomination serait la meilleure solution possible. « Je ne suis pas un spécialiste en ce domaine du ministère de l'Intérieur ni du département des forcesarmées, par conséquent ça me prendra du temps jusqu'à ce que j'endosse pleinement mes nouvelles fonctions. », a conclu monsieur Drucker.

À l'issue de la rencontre d'hier avec le président de la République slovaque Andrej Kiska, la nouvelle ministre de la Santé publique, Andrea Kalavská, a déclaré vouloir faire le nécessaire afin de mener à bien toutes les réformes qu'elle a entamées en étroite collaboration avec l'actuel nouveau ministre de l'Intérieur Tomáš Drucker qui, en effet, vient de quitter la fonction attribuée à madame Kalavská.

« Je considère comme mon devoir d'améliorer la situation dans le secteur de la santé publique. Je veux faire en sorte que lorsque je reviendrai un jour exercer au sein de l'hôpital aucun de mes collègues ne puisse me faire le moindre reproche », a-t-elle indiqué.

Richard Raši qui vient de remplacer Peter Pellegrini au poste de vice-premier ministre du gouvernement et en charge des investissements et l'informatisation, se déclare convaincu de pouvoir apporter un nouveau regard sur l'informatisation. Monsieur Raši a indiqué « N'étant ni informaticien, ni économiste je suis à même de mieuxcomprendre le point de vue du consommateur final. » Pour ce qui est des investissements, l'informatisation et les fonds européens, Raši ne jure que par la transparence absolue et la simplification du processus de collecte de fonds.


Ján Kováč Foto: TASR

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