Aujourd'hui devant les journalistes le président du corps de la police Tibor Gašpar a déclaré rester en fonction. Il a souligné être un professionnel, apolitique, dont la responsabilité de ses activités et résultats revient au jugement du ministre de l'intérieur. S'il lui demande de démissionner, il le fera.
« De moi-même, je ne déposerai pas ma démission. Je ne le ferais que si on me le demande ou si le ministre de l'intérieur me révoque », a-t-il expliqué. Tibor Gašpar estime que ce n'est pas sa personne qui polarise la société.
« La dépolitisation de la société, que revendiquent les participants aux manifestations de protestation dans les rues de Bratislava ces jours derniers, présente paradoxalement un caractère politique vis à vis de ma personne. Je ne pense pas qu'y président des arguments rationnels et sérieux, mais une charge émotionnelle, ainsi est artificiellement créé une image du corps de la police qui ne fonctionne pas », a expliqué Tibor Gašpar.
Après six années passées à la direction de la police, il considère les revendications manifestées inadmissibles et injustes.
« Par respect vis à vis des milliers de policiers que je dirige et de ma famille, j'ai partiellement besoin de me défendre », a-t-il dit et a présenté les résultats positifs du travail de la police, les statistiques, et la mise au jour des groupes criminels.
Pour sa part, l'ancien ministre de l'intérieur Drucker ne considère pas que le changement du président du corps de police soit la solution du problème global qui se présente.
En ce qui concerne l'opposition, elle considère que M. Gašpar n'est pas conscient que la population qui proteste, l'estime être la raison clé de la baisse de confiance envers la police qui en Slovaquie est la plus faible de l'UE.
tasr
