Le budget de cohésion dégagé pour la Slovaquie par l'Union européenne (UE) pourrait être plus bas au cours des années 2021-2027. Le budget européen devrait être réparti différemment, un tiers serait dévolu aux nouvelles priorités de l'UE. C'est ce qu'a déclaré le vice-président de la Commission européenne Maroš Šefčovič en présence du vice-Premier ministre pour les investissements et la numérisation Richard Raši lors d'une conférence de presse ce jeudi à Bratislava.
Le nouveau budget européen sera revu suite au retrait de la Grande-Bretagne et aux nouvelles priorités de l'Union sur lesquelles les leaders se sont entendus au cours du Sommet de Bratislava, à savoir : la lutte contre le terrorisme, un meilleur échange des informations ou la priorité accordée aux jeunes gens.
Le prochain budget européen devrait couvrir la nouvelle politique et atténuer les conséquences du Brexit. Le commissaire de prévenir que l'enveloppe prévue pour la Slovaquie serait moins épaisse car « d'une part on a réussi à progresser, d'autre part nous enregistrons le taux de chômage le plus bas de notre histoire ». Le pays se rapproche des 90 % du niveau de vie moyen de l'UE. Monsieur Šefčovič a assuré que dans le secteur de l'agriculture les aides seraient reçus dans le futur seulement par les agriculteurs actifs et liés aux résultats de leur production.
Selon le ministre Raši, la priorité pour la Slovaquie est que la politique de cohésion et l'accessibilité des fonds européens soient inscrites dans le prochain exercice budgétaire. Une autre priorité slovaque selon le vice-Premier ministre concerne la flexibilité dans l'utilisation des moyens financiers selon les besoins du pays. La Slovaquie soutient aussi l'allègement de la bureaucratie et des procédures pour obtenir les fonds. Et de déclarer : « Nous voudrions que les résultats soient pris en compte et ne dépendent pas de cette procédure bureaucratique formelle. »
La Slovaquie a, selon monsieur Raši, la possibilité d'utiliser outre les fonds européens des moyens via les programmes de coordination financés directement par la Commission européenne. Selon lui, la Slovaquie aurait une grande marge qui pourrait compenser la baisse des moyens alloués à l'enveloppe slovaque.
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