Crise migratoire : Position du premier ministre slovaque

Crise migratoire : Position du premier ministre slovaque

Bien qu'il ne s'agisse que d'une rencontre informelle et qu'aucune décision n'y sera prise, le19 septembre au soir se sont engagées une série de réunions et de sessions de travail entre les 27 chefs d'États européens à Salzbourg. Ce sommet devrait aborder le calendrier du Brexit et les quotas de migrants.

Comme à chaque rencontre des dirigeants politiques des pays européens, depuis l'éclatement de la crise migratoire, une fois encore sera débattue cette préoccupante question : Comment limiter l'arrivée des demandeurs d'asile. Écoutons l'analyste du portail Euractiv Radovan Geist. « Les débats porteront sur la protection commune des frontière, sur la manière de procéder afin de stopper la migration hors des frontières de l'Union européenne, les efforts à entreprendre pour coopérer avec les pays d'Afrique du nord ».

La proposition présentée par le président de la Commission européenne Jean-Claude Junkers va dans le sens de renforcer de manière marquante l'agence Frontex, qui protège les frontières extérieures de l'UE. Hier lundi, la position du premier ministre slovaque Peter Pellegrini a été encore marquée de scepticisme et restrictive, mais comme son homologue tchèque, il en a allégée la portée. « Nous devrions soutenir n'importe quelle solution qui nous assurera qu'elle est en mesure de contribuer à une plus grande protection des frontières de l'UE. Notre problème vis à vis de Frontex est celui que cet organisme ne devrait pas se substituer à la souveraineté des unités frontalières de tel ou tel pays. Frontex doit être leur complément ».

La proposition de la Commission européenne est soutenue par l'Allemagne, la France ou l'Autriche, alors que s'y opposent par exemple l'Italie, la Hongrie, l'Espagne ou Malte.

rtvs

Zuzana Borovská Foto: TASR

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