Dubček, l’homme du mois de novembre

Dubček, l’homme du mois de novembre

L'homme politique le plus connu de l'histoire moderne slovaque est sans conteste Alexander Dubček. Le mois de novembre délimite les bornes de sa vie. Il est né le 27 novembre 1921 dans le village d'Uhrovec dans la région de Trenčín. Il est décédé le 7 novembre 1992 à Prague, consécutivement à un accident de voiture. C'était donc peu après la révolution de velours, dont il avait semé les premières graines, peut-on estimer, un peu plus de 20 ans auparavant, et alors que la Slovaquie allait devenir indépendante.

Lors des événements de novembre 1989, il est revenu sur la scène politique après deux décennies de mise à l'écart. Il a été ainsi accueilli sur la place SNP à Bratislava lors de la révolution de velours.

Dubcek en novembre 1989 Máte problém s prehrávaním? Nahláste nám chybu v prehrávači.

Vers le Printemps de Prague

Au printemps 1963, Alexander Dubček est élu premier secrétaire du Comité central du parti communiste slovaque. C'est l'ouverture de ce qu'on a dénommé plus tard le Printemps de Prague. Entouré de fidèles, depuis janvier 1968 comme premier secrétaire du Comité central du Parti communiste à Prague, il commence à réaliser son rêve - le socialisme à visage humain.

Août 1968 est la page des plus connues et des plus noires de notre histoire, l'occupation de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie.

Normalisation


Dubček est courageux, surveillé nuit et jour, il donne plusieurs interviews aux journalistes occidentaux, à la revue Spiegel plus particulièrement. En 1988, il se voit décerner le titre de docteur honoris causa de l'Université de Bologne, il est reçu par le pape Jean Paul II, tout le monde l'invite, mais il ne peut plus quitter le pays. C'est interdit. Quand le 16 janvier 1989 Václav Havel est arrêté, Dubček écrit aux plus hauts représentants communistes : « Si vous voulez faire encore quelques chose, libérez Václav Havel ! »

Rancune de Prague


En novembre 1989, il se trouve au côté du même Václav Havel à la manifestation à Prague. Il est mal accepté. La population crie « Dubček au château ! » Les futurs représentants politiques sont réservés. La rancune de Prague se manifeste clairement à l'enterrement de Dubček. Aucune parole en langue tchèque n'a été prononcée.

rsi

Zuzana Borovská Foto: TASR

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