L’allocution du Premier ministre Peter Pellegrini

L’allocution du Premier ministre Peter Pellegrini

Tout comme le Président de la République, le Premier ministre Peter Pellegrini a profité de la fête nationale et du Jour de l'An pour s'adresser à la population slovaque dans une allocution évoquant non seulement l'assassinat du journaliste Jan Kuciak et sa fiancée, mais également les évènements qui s'en sont suivis et ont entraîné des divisions au sein de la société. Selon lui, l'année 2018 a été celle d'une épreuve de maturité démocratique.

Un évènement tragique, le meurtre d'un journaliste a eu lieu et nous avons dû faire face à quelque chose d'inouï, dont personne parmi nous n'avait l' expérience et pouvait même imaginer, a-t-il dit. Nous avons été témoins d'une énorme émotion dans la société qui demandait à être résolue d'une manière responsable. C'est à cette période que nous avons été en mesure de prendre des décisions mûres qui ont rendu à la Slovaquie sa stabilité politique intérieure . C'est ainsi que le Premier ministre a commenté la période liée à la démission de l'ancien Premier ministre Robert Fico et sa propre nomination à la tête du gouvernement.

Selon lui, la société est divisée en deux vrais camps. Nous nous sommes créé un Mur de Berlin mental, nous crions les uns sur les autres des deux côtés et nous refusons de nous écouter mutuellement et de chercher des thèmes qui nous réunissent. C'est de plus en plus difficile et nous avons perdu la capacité de citer les succès.

Le Premier ministre voit la Slovaquie comme un pays voué au succès avec des citoyens travailleurs. Selon lui, la destruction de la confiance en l'Etat ne peut pas avoir de vainqueur. Celui qui attend son occasion, c'est l'extrémisme et le radicalisme niché sur les réseaux sociaux. Peter Pellegrini refuse la politique d'une société divisée et il veut chercher des thèmes communs pour le succès. Il a parlé du budget d'Etat équilibré, des repas gratuits pour les écoliers, de l'augmentation des salaires dans le secteur public, d'une coalition stable et de nouvelles mesures sociales qui sont en voie de préparation, comme la prolongation du congé de maternité ou encore de l'augmentation de l'allocation parentale. Comme il dit, il veut un Etat amical (convivial), social où ses ressortissants se sentent en sécurité

Pour lui, les défis majeurs sont la crise démographique - peu d'enfants naissent en Slovaquie- et le manque de la main d'œuvre. A écouter les déclarations des employeurs qui ressentent ce manque, il faut se poser la question comment résoudre ce problème. Enfin, le Premier ministre a évoqué la numérisation et le fait que les institutions d'Etat doivent s'adapter à notre époque. Il saura apprécier une coopération constructive avec les médias pour pouvoir avancer dans cette mission.

Katarína Vassalová Foto: TASR

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