Emploi : Les jeunes n’ont pas la motivation de l’accepter

Emploi : Les jeunes n’ont pas la motivation de l’accepter

Le nombre d'emplois vacants en Slovaquie s'accroit, mais les débouchés des jeunes sur le marché du travail demeurent faible. Les jeunes n'ont pas la motivation de l'accepter l'emploi. Le ministre Richter fait appel à leurs parents.

Mécontents du salaire proposé

« Malgré le fait que les bureaux du travail enregistrent 36 % en moins de jeunes ayant achevé les études secondaires, ces bureaux enregistrent plus de 80 mille emplois vacants », a constaté le ministre du travail, des affaires sociales et de la famille Jan Richter. Et d'ajouter que ces jeunes, en général, refusent le montant du salaire proposé. Selon le ministre, ces salaires peuvent augmenter conformément aux aptitudes et expériences acquises.

Assurés financièrement par les parents

« Le premier emploi, c'est évident, est inévitable. Mais la situation ne les force pas à l'accepter. Ils vivent avec leurs parents, qui assurent leurs moyens de subsistance. Mais le pire c'est que s'ils restent dans cette situation quelques années, ils risquent de perdre leur capacité à acquérir des aptitudes », estime le ministre Richter. Selon lui, il faut donner la chance aux jeunes. Si l'employeur refuse un candidat, c'est en général parce qu'il manque d'expérience et de pratique pour travailler dans le secteur qui correspond à ses études.

Meilleurs débouchés pour les universitaires

La situation des jeunes diplômés de l'université est différente : les débouchés sont meilleurs sur le marché du travail, même s'ils ne trouvent pas toujours d'emploi dans le domaine qu'ils ont étudié. « Leur intérêt à accepter un emploi est plus élevé que celui qui ont terminé leurs études secondaires. L'an passé, les bureaux du travail ont enregistré plus de 7500 étudiants universitaires, 8 mois plus tard ils étaient 1180. Leur nombre a baissé de 85 % », a constaté le ministre.

dennik N


Zuzana Borovská Foto: TASR

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