La Slovaquie ouvre ses portes aux médecins ukrainiens et serbes

La Slovaquie ouvre ses portes aux médecins ukrainiens et serbes

Les médecins et les infirmières venus de l'étranger représentent un espoir pour couvrir les besoins du secteur de la santé slovaque. Le manque de personnel sanitaire est tellement important et grave qu'il est presqu'impossible d'y faire face intérieurement. Le Ministère de la santé publique prépare à l'heure actuelle des mesures pour attirer et faire venir en Slovaquie des spécialistes vivant en dehors de l'UE, et avant tout de l'Ukraine et de la Serbie.

Selon les statistiques, dont disposent les organismes de santé, il manque en Slovaquie plus de 3 mille médecins et 15 mille infirmières. Lors des dernières années, les hôpitaux slovaques se sont vus dans l'obligation de rechercher et recruter des spécialistes en dehors des frontières du pays. Le plus grand nombre de ceux-ci sont venus de l'Ukraine, ceci en relation entre autres de leur proximité linguistique.

En janvier 2019, le plus grand hôpital d'État, l'Hôpital universitaire de Bratislava (UNB) en coopération avec le ministère de la santé publique ont lancé un projet dont l'objectif est de renforcer le personnel médical et dans les prochains jours, une vingtaine du personnel médical devraient y arriver en provenance de l'Ukraine. Dans les mois à venir sont prévus des projets similaires, grâce auxquels devraient être renforcer les effectifs médicaux et infirmiers des hôpitaux slovaques venus cette fois de la Roumanie et la Serbie.

Quant aux médecins venus des pays en dehors de l'UE, l'Institut des stages professionnels temporaires leur permettra de travailler sur le territoire slovaque avant la reconnaissance de leur diplôme et subir les examens de qualification. Le ministère de la santé considère que l'intérêt de venir combler les postes libres en Slovaquie devrait attirer l'attention avant tout des spécialistes médicaux vivant dans les pays de l'ex Union soviétique.

La Chambre des médecins slovaques ne s'oppose pas à la venue des médecins de l'étranger, cependant considère-t-elle qu'il importe de mettre en œuvre des règles toutes claires et parfaitement adaptées. Quant aux stages temporaires précités, elle se montre ouverte à cette idée. Selon les informations données par le ministère, en 2018, 65 médecins généralistes ont déposé leur candidature, dont seulement 12 ont réussi à passer le test probatoire d'aptitude.

Ceux qui ont effectué leurs études dans l'un des pays membres de l'UE est la situation beaucoup plus simple, parce que leurs diplômes sont acceptés automatiquement.

Kristína Hanáková, Foto: TASR

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