S'il y avait plus de femmes intéressées à s'engager dans une carrière dans le monde des technologies numériques, elles représenteraient un apport considérable à ce domaine de l'activité humaine et contribueraient au développement durable de l'économie européenne. C'est ce qui ressort d'une étude menée par la Commission européenne. Quant aux données concernant la Slovaquie, en 2018 notre pays ne comptait que 12 % de femmes spécialistes en technologies informatiques et derrière nous se sont trouvés seulement le Luxembourg, la Grèce, la Tchéquie et la Hongrie.
Choisir ou ne pas choisir d'entreprendre des études informatiques ? Plusieurs éléments rentrent en jeu. Nombreuses sont les filles qui ne s'intéressent pas à cette spécialité qu'elles considèrent comme trop exigeante ou croient qu'elles ne sont pas en mesure de comprendre cette technique et les conception etfonctionnement des ordinateurs. Dans de nombreux cas, les parents jouent également un rôle en essayant de convaincre leurs filles que le monde des technologies informatiques n'est pas convenable pour elles.
L'Institut slovaque pour les affaires publiques a réalisé un sondage parmi 400 filles âgées entre 14 et 17 ans. Le sondage a démontré que 21 % parmi elles envisageaient de faire les études informatiques ou suivre un programme d'études similaire. D'autres filles, 22% se voient facilement entamer une carrière de programmateur, analyste, spécialiste de développement, administratrices des réseaux, web-designeurs, graphistes ou spécialistes multimédias. Leur potentiel de réussir leurs études est majoré par d'excellents résultats dans leur travail scolaire, le niveau des compétences numériques et une relation positive vis-à-vis de l'informatique aussi bien au collège qu'au lycée. Mais une analyse approfondie a démontré que seulement 3 % de ces filles ont déjà pris une décision ferme, 18 % y pensent mais en même temps elles envisagent l'hypothèse d'une autre orientation . La cause de cette indécision peut être le manque d'informations à propos des contenus de différentes formations et de différentes professions que l'on peut exercer dans ce domaine.
Une autre raison est un manque de confiance en soi-même, les filles sont très autocritiques ce qui peut représenter un frein dans leur évolution. Les résultats du sondage ont démontré que seulement 3 filles sur 10 ressentent une confiance suffisante en elles-mêmes. Quant à celles qui ont déjà pris la décision ferme d'entreprendre des études en informatique, ce sont les filles ayant obtenu leur baccalauréat, chez qui le plus grand facteur de motivation est satisfaire à leur créativité. 23 % parmi elles présentent un intérêt au dessus de la moyenne aux nouvelles technologies et les progrès dans ce domaine. La conclusion qui en découle absolument est la nécessité de les attirer vers ce domaine dès leur plus jeune âge.
