Extraits de ce qu'a écrit pour les artistes exposant Marc Baron.
Ce sont ces gens-là, montrés du doigt, que Claude et Marie-José Carret nous mettent en lumière. Ils ont choisi de nous présenter des Tziganes dans leur vie quotidienne, des gens simples, ouverts, qui se laissent photographier sans tralala, juste un geste pour remettre bien le fichu sur la tête ou ramener la jupe sur les genoux, des gens qui posent non parce qu'ils ont une quelconque influence sur la vie du monde, mais parce que, inconnus du monde justement, ils sont fiers d'avoir été « reconnus ».
Devant ces photos tellement fraternellesde Claude et Marie-José, me revient en mémoire cette si belle formule du grand poète français, Charles Baudelaire, que j'ai envie de dire à chacun des visages de ces Tziganes : « Mon semblable, - mon frère ».
RSI a fait connaissance des photographes Carret en décembre 2012 grâce à Ivan Akimov et son ensemble des chantset danses roms Kesaj Tchavé. Ivan Akimov ne pouvait pas manquer d'être présent au vernissage de ses amis dans l'église des Clarissesle 3 novembre dernier.
Quelques moments du vernissage Máte problém s prehrávaním? Nahláste nám chybu v prehrávači.