Le tribunal de district de Bratislava I. a rejeté vendredi le recours dans le différend opposant le groupe financier Penta à l'État pour interdiction des bénéfices des sociétés d'assurance maladie. Ainsi, selon le juge, l'État n'a pas à verser une indemnité de plus de 82 millions d'euros plus des intérêts moratoires de plus de 140 millions d'euros pour le préjudice qu'il aurait causé à une interdiction de profit. Penta réclamait de l'argent à la République slovaque à titre de compensation parce que l'État avait auparavant interdit aux propriétaires de la compagnie d'assurance de réaliser des bénéfices. Le conflit entre l'État et le groupe financier Penta dure depuis 2010, lorsque le premier gouvernement de Robert Fico, a interdit aux compagnies d'assurance maladie privées de faire des affaires avec profit. À l'origine, le propriétaire de la compagnie d'assurance maladie Dôvera, la société néerlandaise HICEE BV, appartenant au groupe d'investissement Penta, a initialement réclamé 750 millions d'euros de dommages et intérêts. Le ministre des Finances, Ladislav Kamenický, est satisfait du verdict du tribunal.
« Je suis extrêmement heureux que le tribunal ait confirmé notre opinion et que nous ayons gagné notre cause. Je tiens à remercier tous les collègues du ministère des Finances pour l'excellent travail qu'ils ont accompli pour résoudre ce conflit difficile. C'est la victoire de tous les citoyens slovaques », a-t-il déclaré.
Marián Kollár, président de l'ordre des médecins, a déclaré totalement contraire à l'éthique et immoral de prétendre pouvoir tirer un bénéfice de l'assurance maladie obligatoire lorsque les hôpitaux saignent, sont endettés parce qu'ils sont sous-financés et qu'on n'investit pas dans les ambulances. La construction de nouveaux hôpitaux et leur équipement ne répondent pas aux normes en vigueur.
