Ján Mazák, ancien président de la Cour constitutionnelle, est devenu le nouveau président du Conseil de la magistrature de la République slovaque. Quelles seront ses priorités ?
13 des 16 juges constituant le Conseil de la magistrature ont accordé leur voix au juge Mazák ce lundi 29 juin. Le nouveau président veut se concentrer sur les dossiers encore non traités par le Conseil et sur les exigences des tribunaux régionaux et départementaux, de la Cour suprême de la République slovaque et du ministre de la Justice. Il a déclaré :
« Le Conseil de la magistrature est sous pression et, en plus de ses compétences habituelles, doit faire face à ce qui se passe dans le système judiciaire.»
Monsieur Mazák entend se démarquer de son prédécesseur, il se voit comme un modérateur et un coordinateur. Le nouveau président envisage également un nouveau règlement intérieur. Selon le magistrat, accroître la crédibilité du pouvoir judiciaire sera le défi le plus difficile à relever. Il entend veiller aux intérêts des membres du Conseil de la magistrature, à leur indépendance et à leur impartialité.
Tasr
