Le chef du syndicat des médecins, Peter Visolajsky, a critiqué en août le fait que certaines revendications n'aient toujours pas été satisfaites, affirmant qu'il n'y avait pas d'autre solution pour les médecins que de démissionner en masse.
"Nous vivons des temps difficiles. Nous nous remettons encore de la pandémie, l'Europe est confrontée à une crise énergétique et notre voisin est en guerre. Nous ne pouvons pas satisfaire à la fois tous les désirs et souhaits des syndicats de médecins. Ce n'est tout simplement pas possible », a déclaré le premier ministre Eduard Heger et d’ ajouter: "Si les médecins n'ont pas quitté leurs patients jusqu'à présent et ont pu tolérer le déclin du système de santé pendant de nombreuses années, il n'y a aucune raison concrète pour qu'ils le fassent maintenant".
Selon Eduard Heger, le gouvernement actuel a fait le plus pour les travailleurs de la santé au cours des dix dernières années. "Les hausses de salaire historiques seront une réalité à partir du début de l'année prochaine, et nous améliorerons également les conditions des patients et du personnel grâce au plan de relance et de résilience de la Slovaquie", a déclaré le Premier ministre.
Le ministère de la Santé a élaboré et déployé un questionnaire pour cartographier la situation concernant les démissions massives de médecins dans les hôpitaux.
