Le Président de la commission parlementaire pour la culture et les médias, Kristián Čekovský et la ministre de la culture, Natália Milánová promettent un renforcement de la crédibilité des médias du service public, des journalistes ainsi que dans la lutte contre les fausses informations et désinformations. C'est ce qu'a déclaré lors d'une conférence de presse Kristián Čekovský à l'issue de la session de la commission à laquelle a participé également la ministre de la culture.
Selon les plus nouvelles informations données par « Reporters sans frontières », dans le classement dressé au titre de la liberté de la presse, la Slovaquie a chuté de la 12e place enregistrée en 2016 à la 33e en 2020. Cependant, selon les toutes dernières informations communiquées vis à vis de l'année précédente, la Slovaquie a regagné deux places. C'est pourquoi le Président de la commission parlementaire pour la culture et les médias, et la ministre de la culture ont l'ambition de promulguer des directives telles que la Slovaquie entre dans le cercle des pays pouvant se prévaloir de la meilleure liberté de la presse.
« Nous allons renforcer le statut des journalistes et élèveront le niveau de leur liberté de travail. Également, nous voudrions lutter contre les fausses informations et désinformations mais aussi contrôler plus strictement les réseaux sociaux. De même, est-il important d'assurer le fait que les médias publics que sont Radio et Télévision de Slovaquie RTVS, et l'agence de presse TASR, soient indépendants et d'une haute qualité », a précisé M. Kristián Čekovský, soulignant qu'en cet objectif sera fait en sorte de s'en préoccuper d'une manière plus intense en leur assurant un financement plus stable. Le Président de la commission parlementaire pour la culture et les médias a déclaré qu'il envisage aussi de remettre en cause la procédure d'élection du directeur général de RTVS de telle manière qu'aucun candidat ne soit l'homme d'un parti politique, et qu'au contraire il soit une personnalité apolitique basée sur les milieux professionnels avec une participation du public.
A noter que la ministre de la culture Natália Milánová a souligné pour sa part que la culture en Slovaquie doit être viable, confiante et indépendante.