Michel Beine
Question 387 : Les journalistes. Métier est-il prisé en Slovaquie, hommes et femmes. Le travail à la pige est-il répandu. Quelles taches exercent-ils : radio, télé, presse écrite, reportage, délégation à l'étranger. Y a t-il des facultés de journalisme. Quelle est la durée des études, ont elles beaucoup d'étudiants.
Le métier des journalistes est prisé et les études sont recherchées, aussi bien par les hommes que par les femmes. Le travail à la pige existe mais il est peu répandu. Bien sûr, ils exercent dans toutes sortes des médias et peuvent également s'intéresser a la profession de porte-parole. En général, ceux qui sont délégués à l'étranger sont choisis parmi les journalistes travaillant dans les médias publics et maîtrisant bien les langues étrangères. Nous avons également plusieurs exemples de journalistes qui ont abandonné leur métier et sont passés dans la vie politique.
Quant à la préparation au métier, il n'existe pas une faculté spécialisée, seulement des départements au sein de plusieurs facultés slovaques. Le plus ancien est celui de la faculté de lettres de l'Université Comenius à Bratislava. A l'heure actuelle, les départements du journalisme sont ouverts dans 5 universités publiques et deux établissements supérieurs privés.
A l'Université d'Economie on peut étudier le journalisme en liaison avec les disciplines économiques, une filière très pratique qui forme les journalistes vraiment spécialisés. Il existe également des filières menées en langues étrangères, malheureusement, de moins en moins. La durée des études correspond au standard européens licence-maîtrise-doctorat.
Question 388 : enseignement de l'histoire à l'école. Les livres d'histoire sont-ils réactualisés. Voici une question où on est loin de l'unanimité. D'une part, même parmi les spécialistes en la matière, elle ne règne pas, surtout pour l'histoire récente, disons deux derniers siècles.
D'une autre part, le plus difficile à réactualiser est toujours le passé le plus récent, mais ceci est un phénomène connu partout dans le monde. Et comme la création de nouveaux manuels n'est pas aisée et surtout a besoin d'un certain temps, ce sont souvent les enseignants qui complètent pendant les leçons ce qui n'est pas encore rentré dans les manuels
389 : en Belgique la période des soldes bat son plein. Qu'en est-il en Slovaquie ? Cet usage n'existe pas en Slovaquie sous la même forme. Chaque commerçant agit à son gré, quand il le veut. Selon l'opportunité qu'il estime se présenter à lui. Ici cela ne s'appelle d'ailleurs pas soldes mais ACTION. Ceci fait que tout au cours de l'année ce genre d'opération fleurit dans tel ou tel magasin, parfois juste sur quelques rayons voir même un seul. 7
390 : le pain artisanal et industriel. 391 : les pierres précieuses et les mines en Slovaquie. Enfin 392 : Les piétonnières, nous supposons qu'il nous faut comprendre rue piétonnière? 5
Le pain fait maison a une riche tradition en Slovaquie. Les grandes boulangeries industrielles n'ont commencé à se développer que dans la seconde moitié du 20e siècle. L'après 1989 marque un retour des petites boulangeries artisanales et tout récemment la pandémie a lancé la renaissance du pain fait maison, surtout celui au levain.
Une recette de pain typiquement slovaque. C'est le pain aux pommes de terre. Pour un kg de farine, on ajoute 4 - 5 pommes de terre cuites en robe des champs, pelées et râpées finement. On ajoute du cumin à la préparation pour parfumer et cela donne un pain au goût spécifique, très agréable qui ne durcit pas. Il faut le consommer assez vite à cause d'un certain degré d'humidité que les pommes de terre lui confèrent. En tout cas, il est tellement bon qu'il n'a pas le temps de vieillir.
Les machines à pain sont assez à la mode sans pour autant faire partie obligatoire de l'équipement d'une cuisine slovaque. Les boulangeries industrielles sont nombreuses, en général, elles font du bon pain et assurent une variété assez large de produits. Les slovaques aiment beaucoup le pain.
Les prix du pain varient en fonction du type, un kg de pain ordinaire peut coûter entre 1euro 30 et 1 euro 60. Les pains spéciaux peuvent aller jusqu'à 5 euros par kilogramme. La forme du pain est aussi différente, il s'agit plutôt des miches, la baguette à la française s'y trouve assez rarement. 7
Question suivante concerne les pierres précieuses et les mines. Michel veut savoir, lesquelles sont les plus appréciées. Toutes, en commençant par les diamants. Par contre, à notre connaissance, il n'y a pas de tailleurs de ces pierres et nous n'avons aucune connaissance de formation scolaire en ce domaine. G.
Quant au mines, dans le passé, il y en avait beaucoup qui étaient en activité et on en extrayait de l'or, de l'argent, du cuivre, du fer, des minerais non métalliques et même de l'opale. Actuellement, pour la plupart, les mines sont fermées et certaines servent de musées. Par contre, celles toujours en activité sont les 3 mines à charbon dans la région de la Haute Nitra. Mais cela ne va pas durer, elles doivent être désaffectées et fermées en 2023.
Quant aux accidents dans les mines slovaques, ils n'ont pas été rares. Le plus grand et meurtrier date du 10 août 2009, où lors d'une explosion dans la mine de Handlova 20 personnes ont perdu la vie et 9 autres ont été blessées. Bien sûr, il y en a eu beaucoup d'autres, moins importants par leur ampleur. 16
Passons maintenant aux rues piétonnières. Elles sont venues « à la mode » avec le nombre toujours croissant de voitures qui envahissaient les rues dans les années 80. Au début, c'étaient les rues dans les vieux centres historiques des villes. Si nous prenons comme exemple les grandes villes, comme Bratislava, en général, il s'agissait des ruelles plutôt étroites et aussi des places.
Les premières réfections ont été faites par les dallages, utilisant des dalles de granit, de grès et même de travertin. Au fil du temps, on s'est rendu compte que toutes les pierres n'étaient pas convenables comme revêtements et qu'à l'usure, il a fallu les remplacer. Actuellement, on fait les revêtements uniformes quant aux matériaux.
Il n'y a pas de rues piétonnières réservées au joggueurs, mais personne ne les empêche d'y courir. Les mosaïques ne sont pas rentrées dans les mœurs, il y en a très peu. Quant à la verdure dans les espaces piétonniers, pour la plupart il s'agit des fleurs, arbustes, voire arbres dans les pots de grandeur appropriée. 11
Maguy Roy
Maguy Roy dans son courriel du 9 juillet apportant la bonne réponse au 6ème tour nous disait l'intérêt qu'elle avait porté à l'émission du 5 juillet, journée dédiée aux Saints évangélisateurs patron de la Slovaquie et de l'Europe, Constantin et Métod. Par contre Maguy n'a pas très bien compris quelle langue ils pratiquaient, s'emmêlant un peu les crayons dit vulgairement entre Grec, vieux Slave, slavon glagolitique et cyrillique. Il nous semble nécessaire de présenter sommairement le contexte géo-politique oserons nous dire d'une époque, celle des débuts de l'ère chrétienne et même avant, faite de courants dominants, passant d'un empire à un autre, de changements presque permanents, de mouvements de population avec de forte migration. Ils sont susceptibles de montrer les choses à l'égard de la langue sous un jour plus illustratif. Sans entrer dans le détail rappelons que les deux frères étaient grecs de Macédoine, nés à Thessalonique, devenu plus tard, milieu 15ème siècle Salonique lorsque la ville capitale de ce qui était la Grande Macédoine fut conquise par les turcs. La Macédoine d'aujourd'hui parait minuscule non seulement au plan territorial géographique, mais représentativité. Mais revenons à la langue. Constantin et Métod parlaient le grec le latin et l'hébreu. De plus le vieux slave leur était familier par suite de la migration des slaves méridionaux venus dans les siècles précédant : 5 et 6ème. Cette connaissance est à la base du choix porté sur eux par l'Empereur de Byzance Michel III à la demande de Rastislav, Prince de Grande Moravie pour évangéliser en langue slave son peuple. A noter que ce vieux slave ne possédait pas de version écrite. Les deux frères s'engagèrent dans la transcription des sons du vieux slave parlé en vieux slave d'église, le slavon, pour traduire les évangiles et les textes liturgiques grecs et à cette fin inventèrent un nouvel alphabet, le glagolitique, afin que la langue soit comprise de tous les slaves . Cette langue fondée sur cet alphabet est encore utilisée de nos jours en certaines Eglises orientales de rite orthodoxe et certaines Eglises catholiques croates. Le slavon fut parlé en Roumanie jusqu'au 15e siècle et en Russie jusqu'au 18ème siècle. Quant à l'alphabet cyrillique, son origine remonte au 10ème siècle lorsqu'après la mort de Métod en 885 ses disciples furent chassés de Moravie et accueillis en Bulgarie. Dans le même temps le pape Etienne V interdisait l'usage du slavon dans la liturgie. Les disciples de Métod sous la direction du futur Saint Clément d'Okhrid établirent un nouvel alphabet nommé cyrillique, sans doute en hommage à leurs maîtres, à partir duquel ils traduisirent du grec des textes sacrés et profanes et de là, la liturgie et et la culture slavonnes furent propagées dans les Balkans et Europe orientale.
Guy Lelouet
VERDIER D'EUROPE en Slovaquie ( Zelienka ou Stehlik zeleny)
Il niche et hiverne dans toute la Slovaquie, en plaines et jusqu'à 900 m d'altitude et peut même s'élever jusqu'à celle maximum de 1450 m dans les Hautes Tatras. C'est une espèce permanente et partiellement migratrice. Les Verdiers des populations nordiques arrivent en Slovaquie pour l'hiver. Ils nichent en lisières des forêts, les haies boisées des prairies et pâturages, les bordsdes cours d'eau environnés d'arbustes, les saules, les parcs, les jardins anciens, les vergers, les vignobles et les cimetières. Ils aiment nicher sur les conifères. Ils se nourrissent principalement de végétaux, seulement au printemps et en été également d'insectes. Ils consomment des graines, des fruits, des bourgeons et des feuilles choisies parmi 56 espèces de plantes.
La densité de nidification la plus élevée a été trouvée à Bratislava dans les zones de verdure urbaine (123,2 couples / 10 ha), dans les forêts d'acacias de la plaine de la Slovaquie orientale (32 couples / 10 ha ) sur le même endroit dans les brise-vent (25 couples / 10 ha ), dans les brises-ventsur l'Ile de Seigle (10 couples / 10 ha), dans les parcs et cimetières de Bratislava au maximum 17,4 couples / 10 ha.
Le nombre estimé de couples nicheurs est de 100 000 à 130 000, les individus hivernants de 100 000 à 300 000.
Jacques Augustin
La question s'attache aux communautés slovaques vivant à l'étranger. Jacques demande : existe-t-il une forte communauté au Canada et aux Etats -Unis?
Assurément. Rappelez vous les importants courants migratoires qui se produisirent fin 19ème et premières décennies du 20ème siècle vers les Etats Unis et le Canada, en particulier pour des raisons économiques engendrant la misère de la population. C'était par centaines de milliers alors. Il y en eu d'autres plus marquées par des motivations politiques entre 1945 et 1948 et après 1968. Egalement au tournant des événements de 1989 lors de la chute du rideau de fer. Depuis, la tendance existe toujours de partir rechercher ailleurs des conditions de vie meilleure de manière générale.
Mouvement peut-être accru par la quasi impossibilité de s'expatrier librement, sans risques de peine, voire mort durant plus de 40 ans avec en plus l'impossibilité de rentrer au pays parce que la plupart de ces émigrés ont été jugés et condamnés pour trahison. En plus, la famille restée en Tchécoslovaquie a en général été marquée par cette émigration de manière plutôt négative.
Actuellement, il y a des communautés slovaques assez importantes vivant aussi en Grande Bretagne, Australie, dans plusieurs pays de l'Europe y compris la France. Mais cette fois, c'est en toute liberté que l'on peut partir et revenir.
Nous rappelons aussi l'existence des minorités slovaques vivant dans les pays qui auparavant faisaient partie de l'Empire austro-hongrois. Elles sont plus ou moins importantes, selon l'attitude à leur égard de l'Etat dans lequel elles vivent.
Existe-t-il en Slovaquie des familles nobles?
Non Jacques, pour la seule raison que cette catégorie n'y a jamais vraiment existée. La noblesse qui se trouvait sur le territoire slovaque actuel était principalement hongroise et moindrement autrichienne. Il n'y avait que très peu de familles slovaques de la petite noblesse. Mais certains noms de familles peuvent montrer que leurs porteurs auraient leurs racines dans la noblesse.
Existe t-il des centrales nucléaires en Slovaquie et quelle part a encore le charbon?
Oui Jacques, la Slovaquie dispose de centrales nucléaires sur 2 sites. La plus ancienne est située à Jaslovské Bohunice, à une quinzaine de km au nord de Trnava, dont deux des 4 blocs sont en cours de démantelement. La seconde plus importante et plus récente, dont la construction s'est engagée dans les années 80 du siècle dernier, est située à Mochovce, non loin de Nitra.
La construction de cette centrale nucléaire a connu bien des aléas et changements d'actionnaires principaux et est dans la phase finale de sa construction. Selon les statistiques, la part du nucléaire dans la production électrique est la seconde derrière la France et représente plus de 60 %.
Quant au charbon il disparait progressivement de la production électrique. Il n'y a plus que 2 centrales et les derniers chiffres connus affectent au charbon une part de 7,4% de celle-ci, en même temps que l'exploitation des mines de charbon cesse et a été maintenue jusqu'alors pour des raisons politiques afférentes à l'emploi, ne dégageant aucune rentabilité.
Les slovaques en temps ordinaires fréquentent-ils souvent les restaurants? Quels desserts déguste-t-on après le repas?
Oui, dans l'ensemble en sont-ils amateurs et s'y rendent le plus souvent en famille mais pendant la semaine, avec les collègues. Ceci en temps normal, bien sûr, quand tout est ouvert. Quant au dessert, l'habitude d'en prendre est moins générale qu'elle ne l'est en France par exemple. Celui-ci est le plus souvent reporté plus tard dans l'après midi dans ce type de repas. Néanmoins peut-on dire qu'une des prédilections des slovaques lors d'une prise de repas au restaurant va vers la dégustation de palacinky, c'est-à-dire des crêpes sucrées servies par deux en général, fourrées au chocolat, à la confiture, ou encore de la glace. Pour compléter l'information sachez que la coutume de l'apéritif systématique avant le repas n'est guère en usage courant et lorsque l'occasion s'en présente, elle se traduit par boire un petit verre de slivovica ou autre alcool avalé d'un trait. Mais ici aussi, les coutumes évoluent doucement quant au choix de boissons
Dans le cadre du plan de relance européen, quelle somme va recevoir la Slovaquie et sous quelles conditions ?
Le plan déposé devant la commission européenne voici quelques semaines, correspond à l'octroi de 6, 575 milliards d'euros. Il est subordonné à l'approbation de celui-ci et le respect des affectations imposées par l'UE. Les moyens selon octroyés pour les réformes visant l'amélioration de la qualité de vie en Slovaquie, la lutte contre le changement climatique et amélioration de l'administration publique. Ainsi devraient être alloués 892 millions d'euros pour l'éducation, 739 millions pour recherche et innovation, 2milliards 301 pour l'économie verte, 1,533 milliards pour le domaine de santé publique et 1, 11 milliards pour la modernisation de l'administration publique et la numérisation. Il est prévu également la réforme des retraites et à long terme le trafic ferroviaire.
Le monde agricole et rural slovaque est-il discret face à la politique des gouvernements ou lui arrive t-il de manifester?
Non, il ne reste pas discret, il lui arrive de manifester, mais ces mouvements sont bien plus rares qu'en France par exemple et d'une moindre ampleur. Il est arrivé par exemple que les agriculteurs se sont déplacés vers la capitale avec leurs engins pour bloquer les routes ou pour déverser du fumier devant le bâtiment du Ministère de l'agriculture. Ils ont aussi créé un parti politique qui s'est présenté aux élections 2020 sous la dénomination de « Nous en avons marre »
Les fermiers ne sont pas contents de la manière dont l'agriculture est gérée de la part du ministre qu'ils accusent de l'absence de toute activité et lui ont rappelé qu'il n'était plus un homme politique d'opposition mais celui qui est responsable du secteur. Leurs slogan a été : « La campagne a besoin de l'action et non pas de contes pour enfants ». Il s'agit surtout de l'autosuffisance de notre pays quant à la production des aliments et à la sécurité alimentaire.
Le ministre a d'ailleurs posé sa démission au 31 mai.
Gilles Gautier
La question concerne les collectes nationales
Après avoir entendu que l'an passé et cette année les collectes nationales auprès du public telle en particulier celles de lutte contre le cancer, avaient grandement souffert de la pandémie, Gilles abordant ce genre de collectes de masse en France les joignant toutes et sous toutes leur forme. Collecte de rue, appels de dons à la télévision de grande ampleur avec le téléthon, le sida, passant par l'alimentaire aux sorties des caisses de grandes surfaces de distribution, notre ami aimerait savoir ce qui s'effectue en ce domaine en Slovaquie.
En faisant la recherche, nous avons trouvé que toutes les collectes publiques en Slovaquie sont gérées par le Ministère de l'Intérieur et elles sont nombreuses. Elles peuvent avoir différentes formes : collecte directe dans les rues, collecte dans les petites caisses stationnaires par exemple dans certaine grandes surfaces, collecte sur un compte en banque, par l'intermédiaire d'un SMS, par les dons annoncés, par la vente des tickets d'entrée aux évènements culturels ou sportifs etc. Oui, cette année, les collectes ont souffert, d'une part par un certains manque de moyens financiers dû à la pandémie, mais tout cela, vous connaissez. Ce qui a le plus souffert sont les collectes dans les rues qui n'ont pas pu être réalisées, toujours à cause de la pandémie. Il s'agit par exemple de la Journée des narcisses, organisée pour la lutte contre le cancer régulièrement au mois d'avril, quand les jonquilles sont en fleur. Elle a été transférée dans le milieu virtuel. D'autres qui sont de l'ampleur nationales sont la Journée du crayon blanc pour venir en aide aux aveugles et malvoyants, le Papillon bleu destiné aux personnes souffrant des maladies neuromusculaires ou encore la Journée des myosotis (« ne m'oublie-pas ») organisée par la Ligues pour la santé mentale. Et des centaines d'autres… Quant aux collectes dans les magasins, où l'on peut déposer des aliments et autres produits vendus dans le magasin pour ensuite les distribuer aux nécessiteux, il n'y a à notre connaissance qu'une seule marque de magasin qui les fasse.
Jacques Augustin
Combien la Slovaquie compte d'aéroports internationaux et qu'en est-il de celui de Bratislava?
En Slovaquie il y a 36 aéroports, dont 18 sont avec des pistes en dur. 6 aéroports entrent dans la catégorie d'aéroports internationaux, ceux de Bratislava et Kosice qui sont les plus grands avec en temps ordinaire le plus grand nombre de mouvements.. Viennent ensuite ceux de Piestany, Poprad, Sliac près de Banska Bystrica et Zilina. Un autre est classé comme aéroport international, celui de Nitra. C'est un petit aéroport avec piste en herbe, pour les petits avions à moteur et pour les hélicoptères ou pour les planeurs. Depuis le 1er juillet 2019 peut y fonctionner le service des douanes.
Quant à celui de Bratislava du nom de M.R Stéfanik, il appartient à l'Etat et a subi la crise du coronavirus. L'an passé il n'a été fréquenté que par 405 097 passagers alors qu'en 2019 il en avait vu passer 2 290 242. La baisse représente ainsi 82 %. En 2018, la meilleure année de son histoire, le nombre de passagers s'est élevé à 2 292 712. Pendant la période de la crise, si le nombre de passager a été radicalement réduit, le cargo fonctionnait et a augmenté. Et pendant une certaine période le tarmac de l'aéroport de Bratislava a servi d'un immense parking pour les avions qui étaient en arrêt à cause du COVID.
Depuis le 1er juin dernier, l'aéroport ouvre les horaires d'été avec 28 lignes régulières et les vols charter. Seront desservis les aéroports en Grande Bratgne, Grèce, Espagne, Bulgarie, Sardaigne et les destinations touristiques en Egypte, à partir du début juillet seront ouvertes les lignes vers Paris-Beauvais et Bruxelles-Charleroi.
Gilles Gautier
Le prix du pain en Slovaquie. Après nous avoir informé qu'à Lucé une baguette coûte 1 euro, mais que l'on peut obtenir le prix de 3 euros pour 4 baguettes achetées simultanément, Gilles Gautier demande, si en Slovaquie c'est pareil.
Difficile de vous répondre, Gilles, car il n'existe en Slovaquie rien de comparable à la célèbre baguette française ou autres formes de pains. De plus leur variété est fort étendue et selon le type de farine et autres matières premières utilisées le prix d'un kg peut varier entre 1euro 50 jusqu'à 4 euros. En plus, la forme du pain n'est pas pareille, le pain traditionnel slovaque se présente le plus souvent sous forme d'une miche et se coupe en tartines.
Qu'en est-il de l'ouverture des commerces le dimanche, si oui les salariés sont-ils volontaires et mieux rétribués? De manière générale le repos dominical dans ce secteur est-il respecté?
Lescommerces peuvent fonctionner le dimanche et ceux qui sont ouverts, à savoir surtout ceux qui se trouvent dans les centres commerciaux, ceux des villes, ensuite ceux qui vendent les marchandises pour bricolage et jardinage, ont une obligation de ne pas forcer leurs salariés de travailler les dimanches et les jours de fête et pour ceux qui veulent travailler, de mieux les rémunérer. Les samedis après-midi, c'est 50% de salaire horaire en plus et les dimanche et fêtes la somme horaire est majorée de 100%. Très souvent, ces jours-là sont embauchés les étudiants ou d'autres personnes qui cherchent à arrondir leurs fins de mois.
En France chaque année sont publiés les chiffres concernant les décès enregistrés l'année précédente cause par cause. Est-ce pareil en Slovaquie et quels sont ceux-ci, Covid s'y ajoutant?
Les statistiques 2020 nous montrent que le nombre de décès en Slovaquie en 2020 a atteint plus de 59 mille personnes. Si nous devons prendre en considération les causes des décès, viennent en tête les maladies cardiovasculaire pour plus de 27 mille personnes, la seconde cause sont les cancers avec un chiffre très élevé lui aussi, 14 mille. La troisième cause du décès a été le COVID aves 4004 morts, ce qui représente 6,8 % du nombre total. La surmortalité par rapport à la moyenne des années précédentes a été 5565 morts.
Cela avait-il un impact sur l'évolution démographique? On peut vous répondre affirmativement compte tenu du nombre de décès survenus consécutivement à COVID, mais quant au bilan global comparatif décès/ naissances pour déterminer cet impact, pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, le nombre de décès était plus élevé en 2020 que le nombre de naissances. 59 089 morts contre 56 650 naissances. La baisse naturelle du nombre d'habitants représente donc - 2430 personnes. le nombre de décès dû au COVID 19 en 2020 - 2250 personnes Le nombre de décès en général par rapport à 2019 + 11%
Michel Beine
Les jardineries en Slovaquie - sont elles nombreuses?
Oui, elles sont nombreuses, il s'agit soit de grandes chaines de magasins de bricolage qui ont de beaux et grands rayons de jardinerie ou l'on vend tout, allant de semences des légumes et de fleurs, ensuite toutes sortes de plantes d'intérieur ou d'extérieur, les arbustes, les arbres jusqu'aux outils et machines nécessaires pour jardiner et les accessoires de toutes sortes. Quant aux plantations les plus importantes, on peut citer de nombreux vergers pour produire abricots, pêches, brugnons, pommes, poires et autres fruits et puis de plus en plus de champs de fraises, framboises ou mûres où l'on peut même venir cueillir soi-même les baies à des prix très intéressants. Quant aux concours des plus jolis spécimens, oui, cela existe, mais s'est organisé plutôt à une petite échelle, comme dans les villages ou dans les colonies de jardins.
Les oignons en Slovaquie
Toutes sortes d'oignons sont cultivées dans notre pays, il existe des producteurs qui s'orientent uniquement à cette culture dans toute sa largeur, avec toutes les espèces connues. Donc on trouve des oignons blancs, jaunes ou rouges, les échalotes de plusieurs sortes, de l'ail… Dans la cuisine slovaque, on utilise beaucoup d'oignons, surtout pour préparer les viandes en jus et les sauces et souvent, on les fait dorer pour orner un plat et rehausser son goût. Les oignons font partie intégrante de la choucroute, nombreux sont encore les slovaques pour qui la préparation de la choucroute est un vrai rituel au mois de novembre. Les « placky », galettes de pommes de terre ne seraient rien sans le goût d'oignon qu'on rajoute à la pâte. Mais la soupe à l'oignon ne fait pas partie des traditions culinaires slovaques.