Secteur du transport routier chute

Secteur du transport routier chute

L'union ČESMAD Slovakia réunit plus de 1000 membres, entrepreneurs dans le domaine du transport routier national et international, qui aujourd'hui constituent environ 50 % des capacités de transports de la République slovaque. L'union ČESMAD contribue au développement de l'entreprise privée en Slovaquie, et défend les intérêts des exploitants de camions et d'autocars.

Mise en garde

Des milliers de chauffeurs font défaut, des prélèvements et impôts trop élevés, un processus long et bureaucratique du recrutement d' étrangers. Ce n'est qu'une partie des problèmes auxquels doivent faire face les sociétés slovaques. « On piétiene sur place, nos chauffeurs partent, les étrangers embauchés, une fois qu'ils sont admis dans l'espace Schengen, n'ont pas de problème pour partir ailleurs », déclare le président de l'union ČESMAD Slovakia Pavol Jančovič.

La motivation principale du départ des chauffeurs est la différence entre le salaire brut et la somme qui parvient sur leur compte bancaire. Une autre motivation constitue les allocations familiales en Allemagne et d'autres avantages sociaux. La différence entre le salaire en Slovaquie en en Allemagne d'un chauffeur qui a trois enfants s'élève à plus de 1000 euros.

La secrétaire d'États au Ministère des Finances Dana Meager, à l'issue des négociations avec les représentants des transporteurs ne s'est pas exprimée, juste rédigé un communiqué faisant part de sa position. « Nous nous rendons compte de la situation dans le domaine du transport et la logistique en Slovaquie, et la rencontre d'aujourd'hui a encore approfondi nos connaissances ». Fin de citation.

Sauver le transport routier

Les Ukrainiens auraient pu aider à résoudre cette situation, mais ils hésitent, ils sont confrontés à une procédure bureaucratique lourde lors de l'accueil sur notre marché du travail. Le vice-président de ČESMAD Slovakia Pavol Hudák explique : « Ils ne veulent pas venir en Slovaquie surtout en raison du long processus qu'il leur faut suivre avant de savoir s'ils recevront ou non une autorisation de travail ». Selon le ministre du travail Ján Richter une nouvelle loi de l'admission des travailleurs des pays tiers, en vigueur depuis le mois de mai 2018, résout ce problème. Selon les exploitants de camions ce changement ne suffit pas. Le président de l'union ČESMAD Slovakia Pavol Jančovič estime : « La limite de 30 % fixée quant à la proportion du personnel venu des pays tiers est un non-sens absolu. Si cette situation perdure et qu'aucun changement d'urgence n'intervienne, on ne pourra plus sauver le transport routier ».

Ajoutons que l'union ČESMAD Slovakia est membre de l'Union Internationale des Transports Routiers (IRU) qui défend les intérêts des exploitants d'autobus, d'autocars, de taxis et de camions dans le but d'assurer la croissance économique et la prospérité via la mobilité durable des personnes et des biens partout dans le monde.

rtvs

Zuzana Borovská Foto: TASR

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