Selon la déclaration du parti SNS, le Premier ministre sous-estime de manière incompréhensible la question de la négociation de la présence des forces armées américaines en Slovaquie et veut poursuivre ces négociations. Pour ce parti, le problème réside dans le fait que le ministère des affaires étrangères et des affaires européennes trompe les citoyens et masque des faits quant à l'Accord en préparation sur la coopération unilatérale avec les Etats-Unis, tout en ne respectant pas son partenaire de la coalition, le parti national slovaque et l'accusant de ne pas respecter la déclaration de programme du gouvernement de la République slovaque. Le parti national souligne en ce sens que la déclaration devant le Parlement du programme gouvernemental ne comporte pas cet accord avec les États-Unis.
M. Pellegrini oublie, selon le parti SNS, qu'il n'est pas le Premier ministre uniquement des ministres de son parti politique, mais qu'il devrait prendre en considération de manière objective tous les ministères qu'il dirige. Le ministre de la Défense Peter Gajdoš (SNS) a montré au Premier ministre des documents présentant les risques évidents de l'agissement des Forces armées américaines sur le territoire slovaque, sur la base de ce traité. « Nous sommes déçus que le Premier ministre préfère aller vers la solutiond'élections anticipées et s'il considère que c'est la seule issue, nous soutiendrons sa proposition », a déclaré le parti SNS dans un communiqué.
En fait, le Premier ministre a déclaré vendredi 22 mars que la coalition gouvernementale commençait à s'écarter de ses priorités. Il croit fermement que son gouvernement a encore beaucoup à offrir et souhaite des élections législatives au terme normal de la législatureen mars 2020. « Mais pour moi, il est plus important de fournir des performances concrètes et de qualité et de servir les citoyens », a-t-il déclaré. Il a ensuite rencontré le ministre de la Défense Peter Gajdos et le chef de la diplomatie Miroslav Lajčák. Après la réunion, il a déclaré que si on a la nécessité de négocieravec n'importe quel Etat, dans ce cas-là et en la circonstance avec les Etats-Unis ce n'est qu'à la seule condition que la souveraineté de la République slovaque, la Constitution et des lois de la République slovaque soient absolument garanties. Cette attitude du premier ministrerésultait de leur débat et pourrait être recommandée, demain, mardi 26 mars, par le Conseil de la coalition.
