Lors du conseil des ministres décentralisé qui a eu lieu le 25 juin dernier à Stropkov en Slovaquie de l'Est, au programme des discussions du gouvernement se trouvait, entre autres, le « Rapport de monitoring sur la réalisation de la stratégie de la République slovaque pour favoriser l'intégration des rom ». Cette stratégie couvre la période allant jusqu'en 2020 et le rapport mentionné concerne les activités réalisées en 2018. Celles-ci concernent les domaines de la formation, de l'emploi, de l'habitat, de la santé, de gestion financière familiale et de la non-discrimination. Le rapport est préparé par l'Office du chargé gouvernemental pour les communautés rom et a été présenté par la ministre de l'intérieur.
Parmi les 154 mesures et actions destinées à être réalisées en 2018, 85 sont considérées par l'Office comme accomplies ou en train d'être accomplies, 54 sont en phase de solution et il en reste 15 qui n'ont pas été engagées . Selon Abel Ravasz, le chargé d'affaire gouvernemental pour les communautés rom, on peut considérer que les résultats obtenus par l'Office sont meilleurs qu'en 2017 et retirer toute satisfaction du travail effectué par les employés de l'Office. Mais comme il le dit, il y a toujours des choses qui peuvent être améliorées .
120 millions d'euros ont été utilisés l'année dernière pour l'intégration des rom. Les actions entreprises en faveur de l'augmentation de l'emploi et la capacité d'emploi des rom ont coûté 75 millions, celles de la formation ont été soutenues par un budget de 30 millions et dans le domaine de l'habitat, 7 millions ont été investis. Le résultat est probant : le chômage est au plus bas non seulement dans tout le pays mais aussi au sein des communautés rom.
Dans le domaine de l'éducation, les moyens ont été investis surtout pour augmenter les capacités d'accueil et moyens de formation dans les écoles maternelles en vue de la préparation à la scolarisation obligatoire préscolaire. Le travail des assistants dans les écoles primaires et maternelles ainsi que d'autres mesures assurant de meilleurs résultats scolaires des enfants des communautés marginalisées ont été soutenues également par les projets des ministères de l'éducation nationale et de l'intérieur.
Le ministère de l'intérieur soutient aussi la construction des infrastructures dans les villages des rom. Il s'agit des écoles maternelles, des centres communautaires, de la gestion des déchets et de l'accès à l'eau potable.De plus, le ministère soutient aussi l'activité de groupes locaux de maintien de l'ordre et d'assurer la sécurité qui fonctionnent dans plus de 240 communes. Dans le domaine de la santé, ce sont les assistants des services de santé qui jouent un rôle primordial pour la réalisation du projet appelé : communautés saines.
Toutes les activités mentionnées représentent un travail de longue haleine, les instruments utilisés ont fait leurs preuves, il faut donc les garder et renforcer. Les résultats sont bons bien qu'ils soient un peu lents à se manifester et il faut poursuivre ce travail de manière continue et systématique. L'objectif principal de la stratégie jusqu'en 2020 est de mettre un terme à la ségrégation des communautés rom et parvenir à une situation positive dans leur intégration sociale et inverser les tendances .
