Le nombre de cas d'abus sexuel des enfants sur internet augmente en Slovaquie. L'année dernière, la police s'est occupée de 13 cas d'abus et de 286 crimes ayant trait à la pornographie enfantine. Ce sont les enfants pré-adolescents qui en sont victimes le plus souvent. Vu l'informatisation croissante de la société, l'accessibilité des technologies de communication et le nombre augmentant progressivement des communications par l'intermédiaire des différents réseaux sociaux, le Corps de police de la République slovaque a à faire de plus en plus souvent avec ces cas, a constaté le porte-parole de la police slovaque. Et il a rappelé que l'abus sexuel des enfants sur internet est très étroitement lié avec l'activité criminelle de production, de propagation et de recel de la pornographie enfantine. En 2019, parmi les 13 cas de l'abus sexuel sur internet, 6 ont été élucidés, soit 46 % et sur les 286 de pornographie enfantine, 124 ont été éclairés, soit 43%. Comme il a souligné, dans le domaine de la sécurité des enfants devant la toile, c'est la prévention qui est primordiale. Il est indispensable que non seulement les parents mais aussi les pédagogues, les éducateurs et toutes les autres personnes qui travaillent avec les enfants aient suffisamment d'informations concernant les risques que les enfants encourent devant les ordinateurs. La police elle-même a préparé la campagne d'information qu'elle propage dans les écoles intitulée « Tu ne sais jamais qui regarde » et en coopération avec l'Union européenne et l'Europol est née la campagne appelée « Say No ! », dis non.
Ce thème de haute actualité est repris dans un nouveau film documentaire long-métrage de production tchéco-slovaque des réalisateurs Vit Klusak et Barbora Chalupova. Son titre est « Dans le filet ». Trois actrices avec des traits d'enfants doivent faire semblant qu'elles ont 12 ans. Placées dans trois boxes représentants leurs chambres, en une dizaine de jours, 2458 prédateurs sexuels les ont contactées allant tout droit vers leurs objectifs. Voici une expérience qui ouvre le thème-tabou de l'abus des enfants sur internet. Les spécialistes sont convaincus que les enfants devraient apprendre à se comporter en ligne dès l'âge de 8 - 9 ans ; l'apprendre plus tard, il peut être trop tard, a déclaré un des réalisateurs lors de la conférence de presse. Les réalisateurs ont coopéré lors du tournage avec les spécialistes - psychologues, sexuologe, juriste et avec la police. Ce film veut provoquer une discussion au sein de toute la société. La première du film dans le réseau de distribution est prévue pour le 5 mars.
