Suite à la pandémie de covid-19, les Slovaques ont pris goût au télétravail avec la bénédiction de leurs employeurs. Une tendance qui ne serait pas prête de s'arrêter selon une enquête.
Le nombre des employés désirant continuer à travailler à domicile après la pandémie augmente, les bureaux se sont numérisés et automatisés ; ils pourraient même progressivement disparaître. Cela découle d'une enquête réalisée par la société de conseil immobilier CBRE.
Les Slovaques préféreraient travailler chez eux
Cette enquête a réuni 1 200 employés d'Europe centrale, orientale et du sud-est, y compris la Slovaquie. Elle révèle également que jusqu'à 86 % des Slovaques interrogés profitent du télétravail. Parmi les 16 pays ayant participé à l'enquête, les Slovaques font partie de ceux qui profitent le plus du travail à domicile.
Environ 64% des personnes interrogées ont déclaré que ce qui leur manque le plus est de discuter avec leurs collègues. Plus de la moitié des sondés (61%) sont confrontés à un problème d'équilibre entre travail et vie privée. Cependant, sept employés sur dix évaluent positivement le travail à domicile, en raison de sa flexibilité.
Une liberté retrouvée
Plus de 40% des répondants ont déclaré que le télétravail leur procurait un sentiment de liberté, qui résulterait d'un meilleur contrôle sur l'organisation de leur propre temps. Les résultats de l'enquête ont montré qu'à l'avenir, seuls 27% des sondés ne voulaient plus travailler à domicile comme l'indique le sondage.
« Au contraire, 38% des gens ont tellement apprécié le télétravail qu'ils désireraient poursuivre l'expérience au moins une fois par semaine, voire deux pour 21% d'entre eux. »
Deux jours de télétravail par semaine serait un maximum pour les employés. Seuls 6% des sondés se verraient bien travailler à domicile trois jours ou plus.
« Dans ce cas, l'opinion des employeurs eux-mêmes est assez surprenante. Seulement 4% d'entre eux ont déclaré rejeter complètement le télétravail. »
Comme l'a déclaré Tomáš Pecek du CBRE, certains bureaux changeront à l'avenir en raison de leur mode de travail et du secteur de leur entreprise.
« En vérité la plupart persistent parce qu'il y a un besoin de coopération et de contacts personnels. Or, l'un des principaux problèmes du télétravail à long terme est de limiter cette coopération entre les employés et l'échange mutuel. »
tasr
