COVID-19 : mesures de précaution et démocratie, un équilibre difficile

COVID-19 : mesures de précaution et démocratie, un équilibre difficile

La présidente de la République slovaque, Zuzana Čaputová, a téléphoné au secrétaire général de l'ONU, António Guterres ce lundi 22 juin. La chef de l'Etat a précisé sur les réseaux sociaux qu'ils s'étaient principalement entretenus de la crise du coronavirus.

« Pendant la crise, nous avons vu à quel point la frontière entre les mesures administratives et l'état de droit et les violations des droits de l'homme pouvait être mince. C'est une nouvelle expérience pour nous dans laquelle nous devons trouver le bon équilibre », a déclaré la présidente qui souhaite coopérer à l'avenir dans ce domaine avec le secrétaire général, ce dont est d'accord António Guterres.

La crise économique ne doit pas faire oublier l'environnement

Madame Čaputová a déclaré que même si tous les États se concentraient principalement sur l'aide à leurs économies après la crise, la protection du climat et de l'environnement ne pouvait être ignorée.

« Pendant la crise, de nombreuses personnes ont cherché refuge contre l'isolement domestique dans les forêts, les parcs, la nature, et nous sommes d'autant plus conscients de l'urgence de ce sujet. Nous le prenons comme une occasion de changer notre perception, mais aussi de transformer nos économies », a déclaré la présidente. Selon elle, grâce au plan de relance économique de la Commission européenne, la Slovaquie est proche de cette possibilité. Elle a également noté qu'elle avait invité Antonio Guterres en Slovaquie pour poursuivre le débat.

Les femmes fragilisées

Dans ses récents discours, le Secrétaire général des Nations Unies a également mis l'accent sur l'impact de la pandémie sur les droits des femmes, de l'accès aux soins de santé, en passant par la situation du marché du travail et la participation à la vie publique, à la montée de la violence domestique et fondée sur le genre.

« Nous avons convenu qu'il s'agissait d'un problème grave et je suis heureuse que l'ONU y accorde également une plus grande attention. Je l'ai remercié pour son engagement personnel, car ce problème concerne aussi les femmes slovaques et j'ai également mis l'accent sur l'aide aux victimes de violence domestique pendant la pandémie », a souligné la présidente.

Pas d'Assemblée générale de l'ONU

Chaque année en septembre, les chefs d'État et de gouvernement du monde entier se réunissent à New York pour l'Assemblée générale des Nations Unies. Cependant, la réunion n'aura pas lieu cette année en raison de la pandémie. « J'ai promis au Secrétaire général que j'assisterais à la réunion au moins virtuellement, par le biais d'une visioconférence. Parce qu'il est important que nous parlions davantage et que nous recherchions ensemble des solutions en ces temps difficiles », a conclu la présidente.

tasr

Jacques Hoflack Foto: TASR

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