La Présidente de la République slovaque Zuzana Čaputová a annoncé apporter son soutien à l'initiative prise par le gouvernement de lancer un dépistage massif et volontaire, insistant sur ce point, de la présence du coronavirus au sein de la population slovaque. Toutefois a t-elle précisé que si quelqu'un venait à être sanctionné pour refus de le subir ou son absence lors de l'opération de tests, il ne s'agirait plus alors d'un dépistage volontaire. C'est ce qu'elle a déclaré à l'issue du Conseil de sécurité de la République slovaque. Ainsi a t-elle réagi aux déclarations du premier ministre Igor Matovič sur le fait que toute personne n'ayant pas participé au dépistage devrait être sanctionnée.
La Présidente de la République a confirmé que la préparation des Forces armées de la République slovaque en charge de ce dépistage de la population est assez avancée dans ses moindres détails. Elle a fait observer que les Forces armées ont confirmé la haute crédibilité de leur action pour intervenir dans le cadre de cette préparation, et s'est dite convaincue qu'elles ne failliront dans l'accomplissement de la mission qui leur a été confiée et assumeront pleinement leur devoir.
La Présidente de la République a mis en évidence qu'à l'heure actuelle, les administrations régionales ne disposent pas d'informations suffisantes sur le dépistage. Néanmoins la présidente a assuré que le gouvernement est en train de résoudre ce problème. La cheffe de l'État Zuzana Čaputová a déclaré que non seulement elle, mais aussi tous les intervenants s'attendent de connaître selon quelles modalités se déroulera cette vaste opération de dépistage à grande échelle dans la population. Elle a déclaré considérer que cet appel à la mobilisation constituera un indicateur sur la détermination de la Slovaquie d'être capable de mener à bien un tel dépistage de masse au sein de sa population.
Dans les milieux compétents l'on est conscient des menaces qui résulteront de ce dépistage général au sein de la population et mettent tout en œuvre pour en atténuer les effets. L'une des réponses s'avérant avant toutes choses positives est le fait que la continuité de la mission médicale au sein des hôpitaux ne sera pas menacée puisqu'exemptée de cette opération de dépistage massif. Le ministre de la santé Marek Krajčí a assuré la Cheffe de l'État que tout le projet en cours de mise au point ne portera pas préjudice à ce que les soins courants soient prodigués au sein des hôpitaux. La Présidente de la République a souligné entre autres croire fermentent à ce que les personnes qui ne se sentent pas bien, et plus encore ont des symptômes ne manqueront pas de profiter de la circonstance pour subir le test.
