Interdiction des monuments communistes et fascistes

Interdiction des monuments communistes et fascistes

L'érection de monuments célébrant le régime communiste, nazi ou fasciste et la dénomination des rues du nom de représentants de ces régimes seront interdits.

Cela découle de l'amendement à la loi sur l'immoralité et l'illégalité du système communiste, qui a été adopté par le parlement et signé mercredi par la présidente de la République slovaque Zuzana Čaputová. Le régime communiste sera décrit comme répréhensible, criminel et illégitime, qui a violé les droits de l'homme et les libertés.

La nouvelle législation dit que le Parti communiste de Tchécoslovaquie, ainsi que le Parti communiste de Slovaquie étaient des organisations criminelles et répréhensibles dont les activités visaient à supprimer les droits de l'homme et le système démocratique. L'amendement interdit de placer sur les lieux de mémoire, monuments et plaques commémoratives des textes, images et symboles célébrant, promouvant ou défendant un régime fondé sur l'idéologie communiste ou ses représentants. Cette interdiction s'étend aux représentants du régime de la République slovaque de 1939 à 1945 ou d'un autre régime basé sur l'idéologie fasciste ou nazie. Il est également interdit de donner aux rues et aux espaces publics le nom de représentants de ces régimes. Les interdictions ne devraient pas s'appliquer aux fonctionnaires du régime qui ont rejoint la résistance.

En cas de doute sur le fait de savoir si une personne est considérée comme représentante d'un régime soumis à une interdiction, l'autorité compétente doit contacter l'Institut de la mémoire de la nation (ÚPN), qui est tenu de trancher dans les 90 jours. La violation des interdictions sera considérée comme une violation de l'ordre public et devrait être sanctionnée par une amende. La législation doit entrer en vigueur le 1er décembre 2020.

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Jacques Hoflack Foto: TASR

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