Le travail dominical en question

Le travail dominical en question

L'interdiction éventuelle des ventes dominicales pourrait influencer de manière imprévue diverses branches de l'économie. Constat dressé par les analystes de la Banque nationale slovaque.

Dans le cadre des actions menées dans la lutte contre la propagation du coronavirus en Slovaquie, les possibilités d'achats le dimanche ont été supprimées et les magasins de détail ont été fermés. Cette mesure a été arrêtée dans l'objectif de faire prévaloir l'observation d'une journée dite sanitaire, régulière chaque fin de semaine. La prorogation de cette mesure restrictive a suscité bon nombre de réactions et débats. Quelques pays voisins en maintiennent l'application. Mais selon l'analyse effectuée par la Banque nationale slovaque, cette interdiction de ventes dominicales conduirait à accroitre l'inégalité des conditions de travail inter branches.

Les employés des commerces slovaques travaillent le dimanche plus souvent que la moyenne de l'Union européenne, mais c'est aussi le cas également comparativement aux seuls pays d'Europe centrale et orientale. Les statistiques mettant en avant les heures supplémentaires générées par le travail du dimanche n'existent pas, mais cependant les employeurs slovaques doivent le prendre en considération au plan de la rémunération de leurs salariés qu'ils appellent à travailler le dimanche en leur octroyant un salaire horaire 100% supérieur à celui ordinaire

De manière générale, 70% des employés des établissements hôteliers et restauration sont impliqués dans le travail dominical. Quant au secteur du commerce il est moins affecté touchant seulement moins d'un tiers du personnel concerné.

Selon les analystes de la Banque nationale slovaques, en prenant en considération les branches concernées, la plus grande probabilité du travail dominical vise des hommes célibataires n'ayant pas d'enfants et des femmes mariées avec enfants.

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Kristína Hanáková Foto: TASR

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