L'assouplissement des mesures contre la propagation du nouveau coronavirus a apporté de l'espoir aux stations de ski, mais la saison n'a suscité qu'un minimum d'intérêt auprès des amateurs. Ni l'établissement de points de dépistage, ni les conditions plus strictes n'ont favorisé les intentions de les fréquenter. Depuis le début de la saison, les stations de ski ont fonctionné en mode réduit pour accompagner les derniers visiteurs le soir du Nouvel An. Dès le 1er janvier les stations ont cessé de fonctionner, tous les engins de remontées mécaniques étant verrouillés. Au moins peu d'espoir a été suscité à la mi-avril par la publication de l'assouplissement des mesures.
Si au centre de sports d'hiver à Donovaly, ne se présente pas de conditions appropriées pour la pratique du ski et des sports d'hiver, chacun sait que la saison est terminée jusqu'en novembre prochain au mieux, pour connaître à nouveau les Hautes Tatras se remplir.
Le gestionnaire de la plupart des stations de ski des Tatras a ouvert deux stations de ski - Štrbské Pleso et Jasná. La condition pour participer au ski de printemps est de disposer d'un test négatif. Jusqu'à récemment, les Hautes Tatras, encore relativement calmes, reprenaient vie. Le jeudi 22 avril, premier jour de la reprise d'activité, environ 1 700 personnes sont venues et le lendemain, étaient attendus de 2 500 à 2 800 visiteurs. Le président de Tatry Mountain Resorts, Igor Rattaj, a déclaré que les conditions de ski étaient presque idéales et il a ajouté : « Nous avons ouvert presque tous les points de départ - à Lúčky et Záhradky. Le but est que les gens puissent se distraire en pratiquant du sport et ne restent pas concentrés au même endroit. Il a fait froid, il a neigé. Dans ces conditions, la pratique du ski se prolongera au moins une semaine supplémentaire », a déclaré Rattaj.
La situation s'améliore nettement dans les hôtels.
« Les réservations augmentent, et s'affichent même pour l'été.Les clients demandent quels services nous proposons et sous quelles conditions.J'espère qu'au cours des prochains mois, nous pourrons au moins compenser quelque peu la désolation qui sévit dans la restauration depuis l'année dernière.Il est également important de savoir comment l'État nous indemnise des pertes que nous avons subies et à quel niveau », a souligné un hôtelier expérimenté, président de l'Association des hôtels et restaurants de la République slovaque et directeur de l'hôtel Patria, Jozef Bendžala.
