32 ans depuis la révolution de velours...

32 ans depuis la révolution de velours...

En 32 ans depuis la Révolution de velours, nous n’avons pas réussi à combler la volonté d’avoir un État équitable qui assurerait une vie décente pour tous. Nous en prenons conscience d’autant plus au cours de ces périodes de crises politiques, économiques ou pandémiques. C’est ce qu’a déclaré dans son discours sur la télévision nationale RTVS pour l’anniversaire de la Révolution de velours, la présidente slovaque, Zuzana Čaputová. Hormis cela, elle a souligné le caractère non violent des évènements de novembre 89.

En corrélation avec la pandémie, elle rappelé que nous désirons tous à nouveau vivre sans contraintes et continuer de construire notre Slovaquie. « Puisse, cet objectif, que je veux croire être commun, arriver à nous rassembler comme il y a 32 ans," a-t-elle déclaré. La cheffe de l’État a rappelé que la liberté ne consistait pas à avoir des attaques verbales et physiques envers le personnel soignant, les médecins ou bien les vendeuses dans les magasins.

Selon la cheffe de l’État, et en particulier actuellement, il serait utile de souligner le caractère non violent des évènements de novembre. "Comme nombreux d’entre nous se souviennent, les manifestations avaient eu lieu dans le calme et il était impensable que des manifestants agressent des personnes, se rabaissent à lancer des injures ou bien à manifester des signes d’agressivité.," a-t-elle ajouté.

Selon la présidente, nombre de personnes commencent à percevoir la liberté comme un droit de l’individu qui peut se permettre tout et n’importe quoi. "La liberté sans responsabilité peut cependant mener à imposer une volonté par la violence et au dépend des autres. La liberté ne consiste pas non plus d’après elle, à exprimer de la haine envers les groupes de gens ayant des opinions différentes ou envers les minorités.

Hormis la prévention et le traitement de la maladie de la COVID-19, nous allons avoir besoin, selon Čaputova, de renforcer la prévention et le traitement de nos relations mutuelles. "Cette lugubre période prendra fin un jour, mais nous en tant que peuple, nous en tant que citoyens de la Slovaquie nous continuerons à vivre ensemble ici. Mais j’espère plus forts, avec la volonté de marcher ensemble, et non l’un en face de l’autre, avec la détermination de vouloir préserver le message de la Révolution de velours et de guérir la Slovaquie," a-t-elle conclu.

Frédéric Miskiewicz Foto: TASR

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