Le vice-Premier ministre slovaque et la ministre de l'Investissement Veronika Remišová ont demandé à la Commission européenne une utilisation flexible des fonds de l’Union Européenne pour faire face à la crise humanitaire liée au conflit russo-ukrainien. L'objectif est de financer temporairement les prestations sociales et l'assurance maladie des réfugiés ukrainiens. Elle propose également d'utiliser le Fond de cohésion pour financer les conséquences de la crise migratoire, ainsi que la possibilité de déplacer des allocations entre différents programmes opérationnels afin de faire face à la crise actuelle et de soutenir l'économie.
« En outre, nous sommes favorables à la possibilité de financer le fond de roulement des entreprises, y compris les grandes entreprises et les entreprises en difficulté, sous forme de subventions », a déclaré Veronika Remišová. Dans sa lettre, le vice-Premier ministre a également appelé à un nouvel ensemble de modifications législatives qui aideraient à utiliser les ressources gratuites des fonds de l'UE pour compenser l’inflation et la hausse du prix des biens et des services.
La lettre de la ministre fait suite à une initiative incluant les 10 pays de l’Union Européenne les plus touchés par la crise des réfugiés déclenchée par la guerre en Ukraine (Slovaquie, République tchèque, Pologne, Roumanie, Bulgarie, Hongrie, Croatie, Estonie, Lituanie et Lettonie).
« L'agression de la Russie contre l'Ukraine a déclenché la plus grande crise de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale. Déjà 7 millions de personnes ont dû fuir leur foyer craignant pour leur vie, dont un demi-million ont traversé la frontière slovaco-ukrainienne. Si la Commission venait à écouter nos demandes, cela serait dans l'intérêt de la Slovaquie. Des solutions efficaces pour aider les personnes fuyant la guerre seraient plus flexibles pour tous les ministères pouvant bénéficier des fonds de l'UE », a conclu le vice-Premier ministre.
