Zuzana Čaputová a discuté de la guerre, du gaz et de la migration avec 11 présidents à Malte

Zuzana Čaputová a discuté de la guerre, du gaz et de la migration avec 11 présidents à Malte

La Présidente slovaque Zuzana Čaputová a rencontré hier jeudi à Malte 11 autres Présidents des États membres de l'UE associés au groupe Arraiolos, réunion informelle des présidents des États membres parlementaires et semi-présidentiels de l'Union européenne, qui se tient environ une fois par an. Les négociations ont principalement porté sur la situation sécuritaire actuelle en Europe et la solution à la crise énergétique.

"Nous sommes tous confrontés aux mêmes défis - les prix élevés de l'énergie, la réduction arbitraire par Moscou de l'approvisionnement en gaz de l'Europe et la guerre en cours de la Russie en Ukraine", a déclaré Zuzana Čaputová.

Tout en poursuivant, elle s'est entretenue le même jour avec les Présidents grec, portugais, italien et polonais de la coopération énergétique et d'une réponse européenne commune à la crise énergétique. Elle a identifié ces pays comme des acteurs importants dans le transport du gaz naturel vers l'Europe, ce qui peut également renforcer la sécurité énergétique de la Slovaquie.

À Lavalette, les Présidents ont également évoqué l'augmentation de l'immigration clandestine à laquelle plusieurs pays européens sont actuellement confrontés. Zuzana Čaputová est convaincue que limiter la libre circulation des citoyens au sein de Schengen devrait être le dernier recours.

"La Slovaquie est aujourd'hui principalement un pays de transit, nous devons donc surtout renforcer la protection des frontières extérieures de Schengen. Nous essayons donc d'aider d'autres pays, comme la Hongrie, à protéger les frontières extérieures - ou la Grèce, que nous aidons avec la mise à disposition des soins de santé dans les centres de réfugiés », a déclaré la Présidente de la Slovaquie.

Dans le cadre de la guerre en Ukraine, les Présidents ont discuté de la nécessité de poursuivre la pression conjointe sur la Russie. Ils ont également parlé d'un autre paquet de sanctions, sur lequel l'Union européenne s'est mise d'accord ces jours-ci.

Marie-Ondine Vidal Foto: TASR

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