Le Noël de cette année sera plus cher que celui de l'an dernier. L'analyste de Wood & Company, Eva Sadovská, estime que le ménage slovaque moyen paiera de 25 à 30 % de plus pour ses achats alimentaires avant Noël. En octobre, selon les données de l'Office national des statistiques, les prix des aliments et des boissons non alcoolisées étaient supérieurs de 26,1% en glissement annuel.
Parmi les cadeaux que les Slovaques achètent le plus souvent pour leurs proches, les produits d'hygiène corporelle sont actuellement plus chers qu'il y a un an de 17,3 %, les produits pour animaux de compagnie de 16,9 % et les bijoux de 15,5 %. Les Slovaques payent de 6 à 7,5 % de plus que l'année dernière pour les téléphones portables, les vêtements et les chaussures, les machines à café et les vélos. 4 à 5 % de plus pour les livres, les montres, les instruments de musique et les jouets que l'année dernière. Un appareil photo coûte 2,3 % de plus.
Selon l'analyste, les craintes de nouvelles hausses de prix juste avant Noël pourraient être la raison pour laquelle les Slovaques ont commencé leurs achats de Noël plus tôt que l'année dernière ou pourquoi ils ont davantage étalé leurs achats dans le temps. Jusqu'à présent, cette année, les Slovaques ont acheté plus dans les magasins que l'année dernière, malgré les prix record. La raison en est que les magasins physiques sont ouverts. En même temps, ils ont utilisé « l'épargne forcée », c'est-à-dire les fonds épargnés lors des confinements des deux années précédentes.
« En revanche, pour de nombreux ménages, la hausse actuelle des prix est littéralement dévastatrice. Dans leur cas, ils économisent déjà lors de leurs achats, privilégiant les biens de première nécessité aux plus luxueux ou les moins chers aux plus chers », explique l'analyste, ajoutant qu'il s'agit principalement de ménages à faible revenu, de ménages de chômeurs, de familles monoparentales avec enfants ou avec des membres handicapés physiques.
En raison des prix élevés, 42 % des consommateurs modifient leur stratégie d'achat. 30 % d'entre eux prévoient d'économiser sur les cadeaux, tandis que les 12 % restants veulent dépenser plus pour maintenir le niveau auquel leurs proches étaient habitués.Les personnes qui dépensent le plus sont d'âge moyen, ce qui peut se justifier par le fait qu'elles travaillent depuis longtemps et ont les économies les plus importantes. Une autre raison peut être un nombre plus élevé de membres de la famille, qu'il s'agisse d'enfants ou de petits-enfants. Le groupe d'adultes le plus jeune (18-26 ans) dépense le moins d'argent en cadeaux.
