Greenpeace Slovensko continue de rejeter le projet de construction d'un terminal de gaz naturel liquéfié dans le port de Bratislava ajoutant qu'ils feront tout pour arrêter cette idée.
Selon l’organisation cette intention est en contradiction directe avec l'objectif de l'accord de Paris, auquel la Slovaquie s'est également engagée, ajoutant que tous les investissements et la construction de nouvelles infrastructures fossiles doivent être arrêtés.
En effet, le gaz naturel liquéfié ne contribue pas à la décarbonation du transport maritime. Si les risques de fuites tout au long de leur cycle de vie sont pris en compte, les émissions de gaz à effet de serre des navires propulsés au GNL peuvent être pires que les émissions de gaz à effet de serre des navires propulsés par des carburants marins conventionnels. Afin de décarboner le secteur, Greenpeace Slovensko propose d'éliminer progressivement les combustibles fossiles dans le transport maritime. Cela peut être réalisé par une transition accélérée vers les batteries, l'hydrogène et les carburants synthétiques, produits avec de l'électricité à partir de sources d'énergie renouvelables.
Ces derniers jours, l'Envirorezort a rendu un avis final dans le cadre du processus d'évaluation de l'impact environnemental et a recommandé la construction d'un terminal GNL à Bratislava. Selon lui, les effets négatifs sur l'environnement peuvent être éliminés par des mesures.
Le terminal sera situé sur le cours principal du Danube. La superficie de la zone de l'activité proposée occupe 5500 mètres carrés. L'investisseur estime les coûts de construction à environ 40 millions d'euros hors TVA. Des militants de diverses organisations environnementales, dont Greenpeace, ont déjà protesté contre la construction du terminal GNL de Bratislava.
