Migrant : les quotas obligatoires, une ligne rouge

Migrant : les quotas obligatoires, une ligne rouge

Le Conseil de l'Union européenne (UE) se réunit ce jeudi 8 juin pour évoquer les nouvelles conditions de migration. La Slovaquie continuera à y prôner le concept de solidarité flexible. Le parti SaS a appelé le gouvernement à ne pas accepter de quotas obligatoires pour la répartition des migrants illégaux entre les États membres de l'UE.

Le parti SaS appelle le gouvernement à maintenir le statu quo lors de la réunion du Conseil de l'Union européenne (UE) sur les nouvelles conditions de migration du jeudi 8 juin Le ministre de l'Intérieur, Ivan Šimko, prévoit de présenter la position que la Slovaquie avait depuis le début lorsqu'elle parlait de solidarité flexible.

« Le sujet des négociations des ministres n'est pas la répartition des migrants, la Slovaquie ne soutient pas les quotas et cette position est la même depuis 2016. Le débat dans l'UE a évolué depuis 2016, et grâce aux mérites de la Slovaquie, un concept a prévalu, sur la base duquel les États membres peuvent choisir leur forme de solidarité », a déclaré le porte-parole du Premier ministre, Peter Majer.

Il a confirmé qu'au Conseil, la Slovaquie, avec ses principaux partenaires, insisterait sur une solidarité flexible et ferait la promotion d’une protection accrue des frontières extérieures.

« Nous ne sommes pas contre la solidarité, car l'UE repose précisément sur le principe de solidarité. Même sur ce sujet difficile, qui touche davantage certains États, d'autres moins, nous sommes pour la solidarité. Mais que cette solidarité soit souple, fondée sur le fait que nous pouvons pour décider comment nous y participerons », a déclaré le ministre Šimko. Comme il l'a ajouté, il devrait prendre une décision sur place en fonction de l'évolution du document en discussion.

Solidarité flexible

Le SaS considère les quotas obligatoires comme une ligne rouge. Il voit des solutions qui aideraient également la Slovaquie à gérer les migrants illégaux du côté du gouvernement, ainsi que du côté de l'UE. Et de déclarer le député Juraj Krupa :

« Nous devons clairement pouvoir distinguer les réfugiés des migrants illégaux. Le renforcement des possibilités d'enquête sur l'origine des migrants, la politique de retour des migrants illégaux ou la mise en place d'un meilleur contrôle des frontières extérieures sont des exigences essentielles. La protection des frontières extérieures et l'assistance aux pays qui ont des capacités limitées doivent rester les priorités de l'Union européenne. » Juraj Krupa.

Lors de la réunion des ministres de l'intérieur au sein du Conseil de l'UE, deux dossiers clés de la migration doivent être discutés - le règlement sur le système de gestion de l'asile et des migrations et celui sur les procédures d'asile.

Tasr

Jacques Hoflack Foto: TASR

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