L’Europe ne veut pas soutenir les technologies vertes en liquides, ce qui signifie un désavantage pour la Slovaquie.
Le Fonds devait couvrir financièrement la nouvelle stratégie européenne ayant pour but le soutien de l’industrie verte. Cette dernière devait pour sa part aider l’Europe dans ses démarches pour empêcher la fuite des investissements à l’étranger. La Commission européenne voudrait en fait déplacer dans les technologies stratégiques seulement des fonds existants, ce qui désavantagera les petits pays, y compris la Slovaquie. A la place d’une nouvelle dette, la C.E. voudrait utiliser pour la politique industrielle verte les sources financières tirées des fonds InvestEU, de l’Horizon Europe, du fonds d’innovation, ainsi que du Fond européen de défense mais aussi des fonds européens. Sauf ces derniers, il s’agit des sources financières que la Slovaquie ainsi que d’autres petits pays de l’Europe orientale ne savent pas beaucoup utiliser. Selon les dires de la cheffe de la C.E., Ursula von der Leyen, nous avons des fonds efficaces soutenant des projets innovateurs, mais nous avons des budgets limités. Malheureusement, la politique industrielle verte n’a apporté jusqu’alors à l’UE que des promesses inaccomplies. Ainsi, l’Europe échoue dans le domaine du financement européen commun des technologies renouvelables dans l’industrie ainsi que d’assurer un nombre suffisant des matières premières critiques nécessaires pour le passage au vert. La proposition de la C.E. est par rapport à son idée d’origine du fonds de souveraineté européen une déception peu surprenante. A l’origine, le fonds devait couvrir financièrement la nouvelle stratégie européenne de soutien de l’industrie verte. Cependant, l’Allemagne ainsi que quelques autres pays y compris la Slovaquie sont contre les démarches de la C.E. La Slovaquie s’appuie probablement sur les effets positifs des dotations allemandes généreuses, puisque le succès de l’industrie slovaque est directement proportionnel à celui en Allemagne.