Ľudovít Ódor sur la coopération Europe-Amérique latine

Ľudovít Ódor sur la coopération Europe-Amérique latine

Le besoin de coopération a été l’objectif principal du sommet de deux jours de l’Union européenne et de la Communauté des États latino-américains et caraïbes (CELAC) à Bruxelles les 17 et 18 juillet. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre slovaque Ľudovít Ódor à son départ de la rencontre. Le chef du gouvernement slovaque estime que le sommet s’est déroulé sous le signe de l’amitié même si tous les participants n’avaient pas des avis communs dans tous les domaines. « J’y ai pu remarquer l’intérêt sincère de coopérer, étant donné que nous tous savons très bien qu’un seul pays ne peut pas assimiler les problèmes climatiques sans l’aide des autres. Je peux dire que la notion de coopération y a été mentionnée le plus souvent », a déclaré le Premier ministre slovaque Ľudovít Ódor.

Le sommet n’a pas abouti à une déclaration commune sur la condamnation de l’agression russe en Ukraine. Selon des sources diplomatiques anonymes, des formulations sévères ont été bloquées par Cuba, le Nicaragua, la Bolivie et le Venezuela.

Le Premier ministre slovaque Ľudovít Ódor a confirmé également que lors du sommet, aucun avancement n’avait été enregistré dans le domaine de l’accord commercial entre l’UE et les pays MERCOSUR. Cependant, il a apprécié l’initiative d’investissement de Global Gateway présentée lundi dernier par la Commission européenne. Cette initiative concerne la répartition de 45 milliards d’euros dans la Communauté des États latino-américains et caraïbes (CELAC). Selon les dires du Premier ministre slovaque, il s’agit de projets qui promettent aux investisseurs une remboursabilité. « Nous nous sommes tous mis d’accord sur la nécessité de réformer les institutions internationales, et qu’il fallait prendre en considération des changements survenus dans le monde lors des 5-6 dernières décennies », a décrit Ľudovít Ódor. Ce dernier a souligné que les pays de l’UE et de la Communauté des États latino-américains et caraïbes (CELAC) devraient se concentrer plus sur l’avenir que sur le passé, qui a laissé ses cicatrices.

Kristína Hanáková Foto: TASR

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