Quelques étapes marquantes de la vie de Jiří Načeradský, peintre tchèque, pédagogue, représentant de la peinture moderne. Ses œuvres sont teintées d’érotisme et sexualité.
Jiří Načeradský est né le 9 septembre 1939 à Sedlec en Tchécoslovaquie en Moravie du sud.
De 1957 à 1963 il accompli des études à l’Académie des Beaux-Arts à Prague.
D’août 1968 jusqu’en décembre 1969 il vit en France.
En 1970 il reçoit une bourse pour effectuer un stage de 3 mois à Paris, d’où il s’efforce alors de faire venir le rejoindre son épouse et leur fille tout juste née dans l’intention d’émigrer de la Tchécoslovaquie. Il n’y parvient pas, et rentre au pays.
À l’époque de la normalisation le régime l’ignore, interdit d’exposer, il gagne sa vie par la restauration des façades d’anciens bâtiments.
En 1978, la galerie du Centre national d’art et de la culture Georges Pompidou à Paris achète 7 de ses dessins et esquisses pour ses collections, et les expose à deux reprises.
Depuis 1987Jiří Načeradský il est membre du groupement libre Tard, mais quand même. Après 1989 il dirige l’Atelier de la peinture figurative et monumentale à l’Académie des Beaux-Arts à Prague et à l’Université de technologie à Brno.En 1991 il est nommé professeur.
Ses œuvres sont au nombre de celles acquises par les musées et collections de la Galerie nationale à Prague, de la Galerie de la capitale Prague, dans la majorité des galeries régionales de la République tchèque, dans la galerie du Musée Kampa, Galerie Zlatá husa. En Slovaquie elles figurent à Danubiana dans plusieurs collections privées.
Jiří Načeradskýest décédé le 16 avril 2014 à Prague, seulement 2 mois avant sa plus grande exposition en Slovaquie au Musée d’art moderne Mulensteen Danubiana. Cette exposition tirée de la collection d’Ivan Melicherčík, collectionneur slovaque, est devenue inopinément la première rétrospective de Jiří Načeradský in memoriam.
Actuellement, les intéressés peuvent visiter une exposition de cet artiste marquant dans la Galerie de l’Institut français de Slovaquie, toutes les œuvres proviennent des collections privées slovaques.
Institut français de Slovaquie