L’État s’entend avec les pédiatres

L’État s’entend avec les pédiatres

Le Ministère de la santé a trouvé une solution pour résoudre le système défaillant des unités d’urgences ambulatoires pédiatriques. Une partie d’entre elles sera fermées. Ainsi, les patients doivent s’attendre à une augmentation du ticket modérateur. Par cette hausse des frais de santé, l’État voudrait empêcher le recours abusif aux services des unités d’urgences ambulatoires.

Selon les dires du directeur de l’Association des hôpitaux slovaques Marián Petko, les sondages effectués par l’Association montrent que plus de 30% des patients vont consulter un médecin dans une unité d’urgence ambulatoire pédiatrique inutilement. Selon le ministère de la santé, quand les parents auront besoin d’une consultation médicale en urgence pour leur enfant, ils seront obligés d’aller loin de leur domicile. Le ministre de la santé Michal Palkovič a déclaré que les parties s’étaient efforcées de chercher une solution et un compromis entre les unités d’urgences ambulatoires et les soins prodigués dans les hôpitaux. A l’issue d’une discussion de plus de 4 heures hier mardi, le ministre s’est déclaré satisfait que les représentants du ministère et des institutions professionnelles se soient déclarés d’accord unanimement sur la nécessité de ces soins, et mis d’accord sur un ensemble de mesures pour stabiliser la situation des soins ambulatoires d’urgences et en même temps soutenir les hôpitaux.

Le ministre de la santé a annoncé qu’il en discuterait très prochainement avec le Premier ministre et que la procédure législative serait lancée. Ainsi a-t-il informé que vu le nombre de pédiatres et leur surcharge de travail, l’État n’était pas capable de garantir le réseau dense existant des unités d’urgences ambulatoires pédiatriques. A l’heure actuelle, 61 devraient fonctionner en Slovaquie, mais à cause du manque de pédiatres, 7 d’entre elles sont fermées. L’objectif du ministère est de les réduire à 40. Les pédiatres ont demandé que 15 pédiatres assurent le fonctionnement de chaque unité d’urgences ambulatoires pédiatriques. C’est pourquoi l’État a décidé d’accéder à leurs demandes; pour les satisfaire, il envisage de fermer plusieurs unités d’urgences ambulatoires pédiatriques.

Une autre mesure pour maintenir ces unités concerne des frais de santé plus élevés pour empêcher des visites inutiles des petits patients. A l’heure actuelle, on paye 2 euros dans le réseau des services des unités d’urgence ambulatoires, mais à partir du 1er janvier 2024, on devrait payer 5 euros.

Kristína Hanáková Foto: TASR

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