Les représentants politiques slovaques commentent la page noire de notre histoire :
« Nous devons nous rappeler de manière active de l’occupation de la Tchécoslovaquie par les armées du Pacte de Varsovie, afin que notre mémoire historique ne nous trahisse pas, qu’elle ne nous conduise pas vers des conclusions et jugements déformés, faux. » Selon la Présidente de la République Zuzana Čaputová, il est nécessaire de désigner les choses précisément par leur nom et les juger justement et correctement. Elle a souligné également que sans le respect à l’égard de la liberté on pouvait la perdre.
« L’invasion des armées des cinq pays du Pacte de Varsovie sur le territoire de la Tchécoslovaquie de l’époque est un moment tragique pour les nations slovaque et tchèque. On ne doit pas oublier qui, en août 1968, a engendré l’un des plus grands traumatismes de l’histoire moderne. » C’est ce qu’a déclaré, à l’occasion du 55ème anniversaire de l’occupation, le chef de la diplomatie slovaque Miroslav Wlachovský.
La présidente du parti Za ludí Veronika Remišová a constaté : « Le meilleur chemin vers la souveraineté est le respect de sa propre histoire, l’instruction et la prospérité économique. »
Le Premier ministre Ľudovít Ódor a rappelé que vu la situation en Ukraine, le message d’août 68 n’avait jamais été aussi actuel et vivant qu’aujourd’hui.
tasr