La nouvelle interdiction de la vente de pétards, générateurs de bruit, s’applique durant toute l’année. Toutefois, cela ne garantit pas nécessairement que nous ne les reverrons pas. En fait, l'interdiction ne s'applique pas à tout le monde.
« Tout d'abord, il est interdit de vendre et d'utiliser des produits pyrotechniques dont l'effet porteur est le bruit », a expliqué Tibor Lančarič, président de l'Association slovaque des entreprises pyrotechniques.
L'amendement à la loi interdisant la vente et l'utilisation de pièces pyrotechniques bruyantes ne résout que partiellement le problème des pétards. « Lorsque vous avez quelque chose qui ne produit qu'un effet de lumière, vous pouvez continuer à le vendre », a ajouté le député européen Martin Hojsík.
L'interdiction s'applique toute l'année aux pétards, aux pétards à éclats, mais également à divers types de pétards réunis en batterie, de lanceurs, de mines, de bougies romaines, un ensemble pyrotechnique dont l'effet principal est de produire du bruit.
Les pétards peuvent encore être achetés. Les stocks des pièces pyrotechniques, non soumis à des interdictions, ne peut être utilisées pendant le réveillon du Nouvel An que durant des heures déterminées. « Les utilisateurs de la pyrotechnie d’amusement pourront toujours en faire usage le soir du Nouvel An, le 31 décembre de 18 heures à 2 heures du matin le 1er janvier de l'année civile donnée », a déclaré Tibor Lančarič.
Cependant, les pétards peuvent toujours être achetés dans plusieurs boutiques en ligne. Les distributeurs de ces sites doivent les retirer de la vente dans les jours à venir. L'inspection du commerce commencera à par donner un avertissement aux commerçants qui vendent quelque chose d'illégal qu’ils risquent des sanctions s'ils continuent à le vendre.
L'amendement apporte également d'autres changements fondamentaux. « Il ne sera plus possible d'utiliser les engins pyrotechniques à moins de 250 mètres des hôpitaux, hôpitaux psychiatriques, maisons de retraite, refuges pour animaux, jardins zoologiqueset installations similaires », a déclaré T. Lančarič. Le député européen Martin Hojsík s’interroge de savoir qui va le mesurer exactement. Il pense que si les villes pouvaient le faire elles-mêmes, ce serait plus facile tant pour les citoyens que pour les forces de police concernées.
L'amendement ne résout pas non plus tous les problèmes, principalement il ne fixe pas les conditions pour les importations en provenance de l'étranger. « De mon point de vue, nous avons entrouvert la boîte de Pandorre.Nous recevons déjà la pyrotechnique en provenance des États voisins, de boutiques en ligne, qui provoquent des blessures dévastatrices.Donc, je pense que c'est contre-productif », s'inquiète Tibor Lančarič, président de l'Association slovaque des entreprises pyrotechniques.
