« Concernant le secteur de la santé, depuis longtemps la Slovaquie se place parmi les derniers. Mais non, pour ce qui est mauvais, là nous sommes en première position, et pour ce qui est bon, nous sommes à une des dernières places. » Ce sont les propos de l'urologue Erich Mikurcik pour le quotidien Hospodárske noviny. Nous souffrons d’un manque de personnel et d’un faible intérêt pour les examens de prévention. Nos voisins tchèques nous surpassent largement. Les Tchèques excellent plus particulièrement concernant les décès qui pourraient être évités.
En 2023, l'organisation internationale Globsec a effectué une enquête sur l'état de préparation des systèmes de la santé des pays de l'Europe centrale et de l'Est quant aux phénomènes tels le vieillissement, la croissance des maladies chroniques ou de nouvelles vagues des maladies contagieuses. Concernant les 4 pays de Visegrade, la Slovaquie y a occupé la dernière place, et dans l'évaluation des 10 pays, la 7ème position dans la seconde moitié de l'échelle. Parmi ces 10 pays, la meilleure situation revient à la Slovénie, suivie de la République tchèque.
L'ex ministre de la santé Rudolf Zajac estime que concernant l'évaluation de la santé publique tchèque et slovaque aujourd'hui, il est difficile de les comparer. En République tchèque il y a 21 centres cardiologiques pluridisciplinaires, et de très bons soins oncologiques. « Donc, nos voisins de l'ouest ont tout ce qui nous fait défaut, à l'exception, peut-être, de la cardio, » constate l'ex ministre. Pour sa part, l'analyste Martin Smatana souligne le fait que « les Tchèques installent le 25e robot de chirurgie de pointe, tandis que nous n’en disposons que de 5. »
Pour conclure constatonstoutefois que les deux pays souffrent du même déficit en quantité de médecins, ainsi que d'infirmières...
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