Ces informations ressortent du classement déterminant le niveau de perception de corruption (CPI), effectué par l’organisation Transparency International dont le siège est à Berlin. Selon son constat, c’est aussi le score de la Slovaquie qui a enregistré une amélioration dans le cadre de la dernière évaluation. Dans cetteprésente évaluation, la Slovaquie a obtenu 54 points sur les 100 figurant sur l’échelle de T.I.
Transparency International a mis en évidence que le score de la Slovaquie prend en considération la période des gouvernements précédents (les dater 2020- 2023) dirigés par Eduard Heger et Ľudovít Ódor. Les démarches engagéespar le gouvernement actuel dirigé par Robert Fico dans le domaine de l’État de droit qui sont très souvent critiqués, ne se reflètent pas encore dans le classement actuel.
Par rapport au mandat gouvernemental antérieur aux deuxprisen considération dans l’évaluation, la position de la Slovaquie s’est améliorée de 13 places. Cependant, son ambition a été d’en gagner plus de 20.
Selon Transparence International, cette avancée de la Slovaquie a été influencée principalement par les efforts importantsdu parquet et de la police d’abaisserla corruption et d’examiner systématiquement les soupçons de la corruption ainsi que les abus de pouvoir, y compris des personnalités puissantes (et influentes) de l’environnement politique et entrepreneurial.
A noter pour conclure, jetant un regard sur la partie européenne de l’évaluation que sa moyenne du niveau de corruption s’y situe à 64 points. Au niveau mondial viennent en tête du classement deux pays européens, le Danemark qui est parvenu à maintenir son score de 90 points, suivi par la Finlande avec 87 points et la Nouvelle Zélande avec 85 points.