Les principaux points abordés lundi lors de la réunion du Conseil des affaires intérieures de l'UE à Bruxelles ont été les événements en Ukraine et au Moyen-Orient ainsi que le fonctionnement de Schengen, y compris dans le contexte de l'immigration clandestine.
Le ministre slovaque de l'Intérieur Matúš Šutaj-Eštok a apprécié que le Conseil des ministres ait accueilli de nouveaux partenaires Schengen, à savoir la Bulgarie et la Roumanie, qui aboliront en mars les contrôles aux frontières intérieures dans les aéroports et les ports.
La Slovaquie veut devenir un partenaire stable au sein de l'UE dans la lutte contre la criminalité liée à la drogue. C'est ce qu'a déclaré Matúš Šutaj-Eštok après la fin de la réunion. La présidence belge du Conseil des ministres de l'Intérieur de l'UE a rendu compte des visites de travail qui ont eu lieu dans les ports d'Anvers, Rotterdam, Hambourg et Marseille, portes d'entrée des drogues illégales vers l'Europe.
Le ministre fédéral belge de la Justice, Paul Van Tigchelt, a confirmé début janvier que son pays était intéressé à ce que des pays comme la Slovaquie, qui n'ont pas accès à la mer, rejoignent la naissante Alliance des ports européens, qui est censé lutter ensemble contre le « narcoterrorisme ».
Les débats ministériels étaient également liés au trafic de drogue lorsqu'ils traitaient des questions de migration, car il est connu que les passeurs transportent illégalement non seulement des réfugiés à travers les frontières, mais aussi de la drogue et d'autres marchandises interdites.
"C'est un sujet qui intéresse l'Union européenne, sa solution l'est également et nous, en tant que Slovaquie, ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour être un partenaire stable et régulier dans la lutte contre la criminalité liée à la drogue", a expliqué Matúš Šutaj-Eštok. Il a ajouté que la Slovaquie, qui n'a pas accès à la mer, n'a pas encore d'obligations ou d'exigences spécifiques de ce point de vue.
