À l’occasion du 20ème anniversaire de l’entrée de la République slovaque dans l’Union européenne, le chef de la diplomatie slovaque Juraj Blanár a accordé un entretien à l’agence TASR. Nous vous en proposons quelques extraits.
Grâce à son appartenance à l’Union européenne la Slovaquie a acquis une prospérité durable, enregistre une croissance continue du niveau de vie et de la qualité de vie de sa population. La République slovaque est devenue membre de l’UE le 1er mai 2004. Par son admission au sein de la famille européenne, la Slovaquie a bénéficié d’un soutien important des dotations issues des fonds européens, ce qui a fait naître des centaines de projets dans les régions slovaques. « Ces apports financiers ont contribué au développement du transport, de l’enseignement, de la science et de la recherche, de l’environnement, etc. Ils nous ont permis de construire et reconstruire les routes, les voies de chemins de fer, les hôpitaux et établissements de soins, acquérir de nouveaux véhicules de transport en commun,et d’autres changements allant dans un senspositif. »
Jusqu’à présent, la Slovaquie s’est vue attribuer 30 milliards d’euros des fonds européens.
Juraj Blanár a souligné aussi que l’admission au sein de l’UE avait offert à ses ressortissantsla possibilité de voyager librement dans l’espace Schengen. Un autre effet bénéfique résideaussi au niveau de l’emploi en Slovaquie ou dans d’autres pays membres de l’UE, ainsi que plus de possibilités d’étudier dans le cadre des programmes comme, par exemple, Erasmus. Il a précisé que ce programme a rejoint près de 40 mille étudiants slovaques.
Le ministre voit dans l’UE un espace vital s’ouvrir àla Slovaquie que le gouvernement slovaque entend développer dans le cadre de la déclaration de son programme gouvernemental.
« L’ambition du gouvernement de la République slovaque est de mettre l’accent aussi sur les thèmes, où apparaissent des insuffisances. La critique orientée vers les démarches de l’UE concerne surtout les politiques européennes concrètes, et non directement l’essentiel de notre appartenance à l’UE. » Et d’ajouter qu’il s’agit, par exemple, des questions concernant la migration illégale ou la situation dans le domaine de l’agriculture.tasr
