La Commission européenne souligne depuis longtemps la nécessité de développer les compétences en matière de technologies de l'information (TI) et d'accroître la représentation des femmes dans les domaines techniques. À l'occasion de la Journée internationale des femmes dans les technologies de l'information, la Chambre de commerce américaine en République slovaque et ses partenaires ont souligné l'importance et la position des femmes dans le secteur des TIC afin de s'assurer que des femmes sont représentées dans la création, les solutions et les produits de notre future ère numérique et technologique.
Selon des analyses récentes du Forum économique mondial, l'écart entre les hommes et les femmes en matière de niveau d'éducation s'est réduit dans les pays de l'OCDE, mais l'écart entre les hommes et les femmes dans le domaine des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques n'évolue que très lentement. Par conséquent, les femmes sont toujours sous-représentées dans les domaines des STIM. En Slovaquie aussi, il semble que les filles soient systématiquement découragées d'étudier les sciences et les mathématiques dès la petite enfance, alors que la recherche n'a montré aucune différence cognitive innée entre les hommes et les femmes.
Selon les dires de Petra Kotuliakova, directrice exécutive de l’association civile « Aj Ty v IT », on se concentre directement sur les filles et les femmes, qui sont non seulement motivées pour entrer dans le secteur des technologies de l'information, mais s’on s’efforce de leur apporter aussi directement l'enseignement des technologies de l'information. Il est essentiel de permettre à chaque élève, étudiant, femme d'avoir accès à l'éducation informatique sans aucune barrière, et de s'assurer ainsi d’avoir un nombre croissant d'expertes numériquement qualifiées.
Selon l’analyse de la Commission européenne Women In Digital Scoreboard, la Slovaquie est en retard en matière d'inclusion des femmes dans les emplois numériques par rapport à des pays comme la Finlande, les Pays-Bas ou l'Estonie. La quote-part des femmes dans ce secteur en Slovaquie est inférieure à la moyenne européenne, qui s’élève à 19 % alors qu’en Slovaquie, il ne s’agit que de 15%. Martin Maštalír, président de la Chambre de commerce américaine en Slovaquie souligne que des études, ainsi que son expérience personnelle, montrent que les femmes augmentent la productivité, améliorent la coopération, sont une source d'inspiration et sont plus justes. Selon lui, les perspectives uniques des femmes rendent le lieu de travail objectivement plus dynamique et innovant, ce qui a un impact sur la qualité du produit.
