Les employés de la santé sont unanimes à rejeter la formulation actuelle des mesures de consolidation dans le domaine de la santé.
Ils ont également exprimé leur position lors de la réunion conjointe d’hier mardi avec le Président de la République Peter Pellegrini. Ils l'ont également unanimement appelé à ne pas signer le projet de loi dans sa formulation initiale. Les représentants des employés dans le domaine de la santé ont apprécié que le chef de l'État les ait reçus et écoutés. Ils attendent la même attitude dans les prochains jours de la part du gouvernement, avec lequel ils sont prêts à négocier des solutions. Les représentants des organisations de santé l'ont fait savoir dans un communiqué de presse commun à l'issue de leur rencontre avec le Président de la République.
Dans le cadre de celui-ci, la présidente des Syndicats des infirmières et des sages-femmes, Monika Kavecká, et le président de l'Association des syndicats médicaux, Peter Visolajský, ont critiqué le gouvernement pour n'avoir négocié la consolidation du secteur avec aucune des organisations concernées. Dans ce contexte, tous les représentants du secteur ont fait l'éloge du président. « Pour l'instant, il est le premier des dirigeants de l'État à discuter de cette question avec nous », a noté M. Visolajsky. Il considère que son action permet de calmer le « conflit insensé » que le gouvernement a créé. Le chef des syndicats médicaux a également rappelé que d'autres mesures étaient possibles pour réaliser des économies dans le secteur, sans interférer avec les salaires des travailleurs de la santé. M. Kavecka et lui-même ont également rappelé que si aucun changement n'était apporté, les médecins et les infirmières risquaient de refuser de prester des heures supplémentaires.
A l’issu de la rencontre avec des représentants du secteur de la santé, le Président de la République, Peter Pellegrini a appelé le gouvernement à entamer des négociations avec les représentants des travailleurs de la santé sur la proposition de mesures de consolidation. Il a déclaré que sa signature éventuelle de la législation dépendrait de ces consultations. Le chef de l'État a appelé le gouvernement à essayer de trouver un accord avec les travailleurs de la santé. Ainsi, il a demandé à ces derniers d'être ouverts et prêts à trouver un compromis.